Aucun marché n'échappe à la concurrence à court et/ou à long terme. La théorie économique actuelle analyse d'un point de vue dynamique la concurrence, autrement dit elle a abandonné la vision statique de la concurrence qui est retrouvée dans l'analyse néoclassique traditionnelle.
Une vision dynamique suppose un contenu multi varié (polysémique), autrement dit, il existe différentes configurations de concurrence. Dans l'approche moderne, on a constaté que la fréquence des oligopoles est élevée, et plus particulièrement celle des duopoles. Cela suppose qu'il existe un certain degré d'indépendance des entreprises en concurrence, et cette indépendance se traduit en conflit et donc par des stratégies non coopératives. Les stratégies non coopératives portent souvent sur des variables observables et/ou des variables non observables. En variable observables il s'agit des prix et des quantités. L'équilibre qui résulte des stratégies non coopératives donne des parts de marché qui ont des incidences sur le bien être individuel et social des intervenants sur le marché et notamment les consommateurs. Pour restituer ce fait, l'analyse actuelle n'écarte pas par exemple le duopole de Cournot et les conclusions paradoxales du modèle de Bertrand (...)
[...] Tout monopole est sujet à rivalité et cette concurrence peut être directe ou indirecte. Selon Schumpeter, l'entreprise est condamnée à innover en économie de marché pour survivre car là où ils existent des profits, des entreprises sont toujours incitées à entrer. L'innovation est le moteur de l'économie de marché. L'innovation est la mise en place de nouveaux procédés techniques, de nouveaux produits et la conquête de marchés lointains, de nouveaux processus de production ou de meilleures filières d'approvisionnement, Même quand l'entreprise se réorganise elle innove. [...]
[...] Elle décide de produire q1 et la concurrence devient effective. Comme la demande est supposée fixe, l'entreprise 2 va réduire sa quantité produite et passer à q2'. Il y aura une série d'enchainement jusqu'à ce que l'on arrive à l'équilibre de Nash. L'équilibre de Nash est toujours à l'intersection des fonctions de meilleures réponses des deux entreprises. Ici il y a eu tout un processus avec des enchainements. La concurrence est finalement de nature dynamique (et non statique comme soulignée a priori). [...]
[...] La firme dite représentative a la même structure de cout de production que la firme qui veut s'installer. Egalement, chaque firme peut présenter une variété propre. La firme représentative déjà installée peut maintenir son comportement tandis que celle qui souhaite entrer peut essayer de l'imiter et ainsi être qualifiée de suiveuse. Si l'entrée et la sortie sont libres, alors implicitement tous les couts fixes sont récupérables. Panzar, Willig et Baumol, ont ajouté 3 conditions supplémentaires dites de soutenabilité du marché : - La demande totale du marché est satisfaite par les capacités de production déjà existantes. [...]
[...] En 1923, Marshall nous dit que le monopole naturel est socialement souhaitable dans les services publics et il peut être rencontré dans les industries exploitant des ressources naturelles. Qu'il s'agisse des ressources naturelles ou des services publics, les couts marginaux sont décroissants avec les quantités produites. En 1937, Ely va identifier 3 situations de monopoles : -monopoles qui dépendent d'une source unique d'approvisionnement. -ceux qui sont basés sur des brevets. -ceux qui découlent de services publics et qui présentent des propriétés particulières d'une industrie. Pour Ely, le monopole naturel se définit par son inaptitude à la concurrence à cause de l'existence d'économies naturelles. [...]
[...] La théorie des marchés contestables s'appuie sur les barrières à l'entrée et à la sortie d'un marché et par extension sur les barrières à la mobilité. Le monopole naturel est alors présenté comme étant le contraire des marchés contestables. Autrement dit, on ne définit ce monopole naturel que par rapport aux barrières (à l'entrée, sortie, mobilité) Les barrières à l'entrée Plusieurs définitions ont suivies la définition de Joe Bain. Par exemple, on peut souligner que c'est un ensemble de facteurs qui permettent aux entreprises d'un secteur de pratiquer des prix supérieurs à leur cout moyen minimum de long terme sans attirer de nouvelles entreprises. [...]
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