Marx à l'origine est un philosophe, il a même fait une thèse sur Epicure. Il a acquis sa formation économique après sa formation philosophique. Il a beaucoup lu, notamment les classiques, mais aussi les 1er socialistes comme Proudhon, ainsi que des socialistes allemands non utopistes comme Lassalle ou Rodbertus.
Lassalle est un socialiste qui a reprit la théorie de Ricardo du salaire et il lui a même donné le nom devenu célèbre de Loi d'airain des salaires, selon laquelle le salaire ne peut dépasser durablement le minimum de subsistance (...)
[...] Il y a ainsi concentration du capital dans les mains d'une classe de capitalistes de moins en moins nombreux et de plus en plus riche. Ce processus est inévitable car il est le réflex du système capitaliste pour contrarier la baisse du taux de profit. Pour réduire les dépenses en capital variable, c'est-à-dire des salaires, les capitalistes choisissent les techniques qui économisent du travail, ce qui augmente le chômage et pèse sur les salaires. Il y a donc paupérisation de la classe ouvrière qui forme la majorité de la population. Cet appauvrissement des consommateurs constitue la contradiction fondamentale du capitalisme. [...]
[...] SECTION 3 : REPARTITION DU REVENU ET CROISSANCE ECONOMIQUE CHEZ MARX. Pour Marx comme pour Ricardo la dynamique économique est déterminée par la répartition des revenus. I/le rôle de la plus-value. La plus-value existe parce que les travailleurs peuvent produire une valeur totale supérieure au coût du travail. Le travailleur ne reçoit pas toute la valeur de la production qu'il crée, il existe une différence : la plus- value, est appropriée les capitalistes qui sont propriétaires des moyens de production. [...]
[...] C'est la loi de la valeur de Marx. C'est une théorie dite objective de la valeur car elle ne dépend pas des gouts des préférences des consommateurs, elle dépend uniquement des conditions de productions. Elle s'oppose aux théories purement subjectives, développées à la fin du 19ème siècle par l'école autrichienne ainsi qu'au théorie partiellement objectives et partiellement subjectives comme celles d'Alfred Marshall qui considère que le cout et l'utilité co-déterminent la valeur comme les deux branches d'une paire de ciseaux coupent le papier. [...]
[...] L'absence de théorie de la population chez Marx rend délicate sa dynamique du capitalisme. Qu'est ce qui empêche les travailleurs de réduire le nombre d'enfants réduisant ainsi le nombre de bras disponible pour faire travailler le capital constant ? Il semble que pour Marx la fécondité est indépendante de l'évolution du niveau de vie. Le comportement des capitalistes est simple, il s'efforce d'accroitre l'exploitation des travailleurs Les capitalistes s'efforcent d'accroitre l'exploitation des travailleurs c'est-à-dire le rapport mais cette stratégie se heurte à des force à long terme. [...]
[...] III/Le concept de capital chez Marx. Concept central puisque c'est le titre qu'il donne à son ouvrage Un capitaliste dépense pour produire une somme de monnaie qui constitue le capital, ce capital étant de 2 types très différents : Le capital constant que Marx définit comme la partie du capital représentée par les moyens de production, les matières premières et les équipements qui ne subissent dans le processus de production, aucune modification de la valeur. Le capital constant se mesure par la quantité de travail socialement nécessaire pour fabriquer ses composants. [...]
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