Cette pensée économique fut à l'origine de la mise en place dans la plupart des pays de systèmes de protection sociale qui, en réduisant les encaisses de précaution, ont permis un accroissement considérable des dépenses de consommation. La pensée Keynésienne est de ce point de vue annonciatrice de la société de consommation. Surtout, elle fut à l'origine d'un interventionnisme étatique et redistributeur des revenus : l'État providence. D'un autre point de vue, elle constitue le socle sur lequel se sont refondés certains courants de pensée économique et politique d'inspiration socialiste qui abhorrent le socialisme soviétique. La social-démocratie, comme le Keynésienne, ne rejette pas le système capitaliste. Elle considère que l'État doit intervenir pour en assurer la pérennité par un programme de redistribution des revenus. En période de crise et de sous emploi, il doit relancer l'économie par stimulation de la consommation et/ou l'investissement public ...
[...] En menant cette analyse, J. M. Keynes montre que celle-ci peut prendre des niveaux différents correspondants à des équilibres d'emploi différents. Ainsi peut- on avoir un équilibre de sous emploi, c'est-à-dire une situation caractérisée par du chômage involontaire, situation que la théorie classique n'envisage pas, qui signifie qu'au salaire courant une partie la main d'œuvre disponible ne trouve pas d'emploi. D'un autre côté, rejetant la conception de la monnaie chez les classiques pour qui celle-ci n'a aucun effet sur l'activité réelle, car elle n'est considérée que comme un moyen d'échange et un «voile qui cache les phénomènes réels, J. [...]
[...] Quelle est la variation des dépenses publiques qui serait compatible avec l'équilibre de la balance commerciale ? EXERCICE 4 A - Soif une économie que l'on peut représenter à l'aide des équations suivantes : Y G C = 10 + 0.7 Yd T = 0.3 Y 0.1 Y - 3i Yd = TF (TF = 0.2 M/P = 0,1 Y - 3i G = 155 MO = 120 où Y est la Production en volume, C la consommation, T les impôts prélevés par l'Etat, G les achats en volume de biens et services de l'Etat, TF le volume des transferts versés par l'Etat aux ménages, I le volume de l'investissement, Mo l'offre nominale de monnaie, Md la demande nominale de monnaie, i le taux d'intérêt et P le niveau général des prix. [...]
[...] Décrire les mécanismes économiques sous-jacents à ces variations. EXERCICE 2 Soit une économie décrite par les relations suivantes : Y = I + X M = 0.3 Y C = 0.8 - + 600 I = 650 - 2000i MD = 1000 + 0.2 Y - 4000i avec MO et X exogènes. Prix et salaires sont rigides avec une situation de sous - emploi - Déterminer le PIB et le taux d'intérêt d'équi1ibre pour G=1000, T=800, X=1490, MO = - Le déficit extérieur étant jugé source d'endettement excessif, les autorités décident de réduire les dépenses publiques d'un montant égal à 100 unités monétaires. [...]
[...] C'est le PNNcf qui mesure les richesses nouvelles créées et transférées au pays qui vont être réparties entre les agents économiques. L'égalité des ressources et des emplois pourrait s'écrire alors sous la forme suivante : Le PNNcf +M=CV+CQ+RNRE-IINS+IN+X=CF+IN+RNRE - IINS + X Produit, revenus et dépenses L'égalité entre les ressources et les emplois permet d'établir un passage entre les agrégats de production, ceux des revenus et ceux des dépenses. Le PNNcf = La PIB - A - IINS + RNRE + SA Le PNNcf = Revenus procurés par les entreprises + Revenus provenant du reste du monde + Rv distribués par l'administration Le PNNcf = Revenu National Net = ensemble des revenus obtenus par les ménages Le PNN aux coûts des facteurs représente l'ensemble des revenus procurés aux facteurs de production. [...]
[...] On parle alors d'investissement net. * Investissement net = Investissement brut - Amortissement. Investissement de capacité et de productivité Les investissements diffèrent selon leurs fonctions. Si la croissance économique est forte et la demande est soutenue, les entreprises doivent accroître leurs capacités de production. C'est l'investissement de capacité qui est générateur de création d'emplois. En revanche, si la demande stagne, les entreprises sont motivées par la recherche d'une baisse de coûts unitaires obtenue grâce à une économie de facteurs de production. [...]
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