La hausse de monnaie n'entraîne pas une augmentation des prix mais une diminution du taux d'intérêt.
Si on augmente la masse monétaire, les encaisses réelles augmentent dans la même proportion que les encaisses nominales.
Le mécanisme est purement keynésien.
Si la masse monétaire augmente, cela provoque une augmentation de la demande de titres financiers et donc une diminution du prix des titres et une diminution du taux d'intérêt.
Pour Keynes, le secteur réel et le secteur monétaire sont interdépendants. Le raisonnement keynésien supprime le niveau des prix dans la formation de l'équilibre. La grande variable d'ajustement c'est le taux d'intérêt.
Dans une vision de la théorie quantitative de la monnaie, c'est P qui varie et non le taux d'intérêt. (...)
[...] Cela est temporaire car l'augmentation des prix perdurera jusqu'au rétablissement au niveau des encaisses nominales. On revient alors au niveau initial. L'augmentation du niveau des prix compense exactement l'augmentation de la masse monétaire de sorte qu'on revient au niveau d'équilibre initial. Peut on expliquer le modèle keynésien dans le système IS LM et en incorporant Patinkin ? Si P est fixe alors Y est endogène. La politique économique ne peut pas modifier l'activité réelle. Friedman va vouloir relâcher cette hypothèse : résolution simultanée de la production dans un contexte de politique économique. [...]
[...] Le mécanisme est purement keynésien. Si la masse monétaire augmente, cela provoque une augmentation de la demande de titres financiers et donc une diminution du prix des titres et une diminution du taux d'intérêt. Pour Keynes, le secteur réel et le secteur monétaire sont interdépendants. Le raisonnement keynésien supprime le niveau des prix dans la formation de l'équilibre. La grande variable d'ajustement c'est le taux d'intérêt. Dans une vision de la théorie quantitative de la monnaie, c'est P qui varie et non le taux d'intérêt. [...]
[...] Si on est dans une vision keynésienne (prix rigides), le chômage étant involontaire, alors on augmente la demande par la dépense publique pour éliminer le chômage involontaire. Pour les classiques, les prix sont flexibles, le salaire réel est à son niveau d'équilibre, il n'y a pas de chômage involontaire. Une politique qui pousse la demande est donc inutile. Si on veut éliminer le chômage, c'est uniquement par des réformes du marché du travail et de la production qu'on pourra y arriver. [...]
[...] Soit un plan composé de 90% d'offre et de 10% de demande. Revenons aux modèles théoriques, et introduisons la monnaie : Modèle IS LM en économie fermée Secteur réel : Y = C + I + G C = aY + b I = G exogène Secteur monétaire : Md=Md(Y'r) = αY Md=offre= M Y = (M+βr)/α ( LM Dans le cas d'une relance par la dépense publique : déplacement de IS vers la droite. Dans la mesure où la masse monétaire est fixée, l'augmentation de l'activité provoquée par entraine une augmentation des taux d'intérêt qui joue sur la fonction d'investissement de façon négative. [...]
[...] Si on revient au salaire d'origine, alors on va revenir en N0 et donc en (Y/P)0. Les salariés ont rétablis le niveau d'origine. Ce graphique nous montre qu'on peut avoir une hausse transitoire de la production que pendant le temps nécessaire aux salariés pour revenir au salaire réel de départ. Si on pense que les salariés ne peuvent pas rétablir le niveau de départ alors ce n'est plus transitoire (pression des employeurs ou illusion monétaire). On distingue le chômage keynésien du chômage classique. [...]
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