L'Etat décide d'augmenter ses dépenses c'est à dire d'augmenter son déficit budgétaire. Cette augmentation provoque une augmentation de la demande de biens et services qui à son tour induit plus ou moins rapidement une augmentation de l'offre de production pour satisfaire cette demande.
A son tour cette hausse entraîne une augmentation du PIB / revenu national donc peut être de l'emploi. Ces effets négatifs sont liés au mode de financement du déficit budgétaire supplémentaire. Quels sont les modes de financement d'un déficit ? (...)
[...] Pourquoi lutter contre l'inflation ? L'inflation a été longtemps jugée favorable à la croissance. Elle favorise les emprunteurs au détriment des prêteurs. Le prêteur est pénalisé. Pendant des dizaines d'années, les Etats ont joué sur l'inflation, les remboursements de leurs emprunts diminués grâce à l'inflation. Cette situation conduit inévitablement les prêteurs à exiger des taux d'intérêt plus élevés. Or l'inflation peut rendre moins vif les conflits pour le partage de la richesse grâce à l'illusion monétaire ou nominale. Les entreprises accordent des augmentations de salaire qui sont en partie dévalorisés par l'inflation. [...]
[...] Les modèles de politiques conjoncturelles en économie fermée La politique budgétaire expansionniste L'Etat décide d'augmenter ses dépenses c'est à dire d'augmenter son déficit budgétaire. Cette augmentation provoque une augmentation de la demande de biens et services qui à son tour induit plus ou moins rapidement une augmentation de l'offre de production pour satisfaire cette demande. A son tour cette hausse entraîne une augmentation du PIB / revenu national donc peut être de l'emploi. Ces effets négatifs sont liés au mode de financement du déficit budgétaire supplémentaire. [...]
[...] Cela ne fonctionne que si les agents sont sujets à la fameuse illusion monétaire. Quand les salariés intègrent l'inflation dans leurs exigences salariales l'inflation anticipée, quand les marchés financiers et les banques réclament des taux d'intérêt toujours plus élevés et bien l'inflation ne conserve alors ses effets bénéfiques qu'en s'accélérant encore plus. On en arrive au cercle vicieux de l'hyper inflation. Si un peu d'inflation favorise la croissance, trop d'inflation risque de casser la croissance en augmentant l'incertitude sur l'avenir en provoquant une attitude de défiance vis-à-vis de la monnaie. [...]
[...] La courbe est celle de Laffer. L'augmentation de l'impôt décourage la production, le travail et induit des effets secondaires tel que les économies parallèles, souterraines qui échappent aux autorités. La politique budgétaire est non seulement inefficace mais dangereuse car génératrice d'inflation sans changer quoique ce soit au chômage. II) la politique monétaire expansionniste : On assiste à 2 effets positifs : Baisse des taux d'intérêt : tout ce qui est rare est cher, tous ce qui est moins rare est moins cher. [...]
[...] L'emprunt public pousse les taux d'intérêt à la hausse. Les libéraux la suite de l'augmentation des dépenses publiques la demande augmente. Si l'offre de production ne réagit pas rapidement à ce surcroît de demande, il en résultera des tensions inflationnistes qui peuvent se transformer en inflation (hausse généralisée de tous les prix). Les agents économique (salariés, entreprises, marché financier ) désirent conserver leur pouvoir d'achat (l'inflation vient réduire leur pouvoir d'achat). En anticipant l'inflation à venir, ils exigent des taux d'intérêt nominaux plus élevés. [...]
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