Ce travail de synthèse fait le point sur l'ensemble des notions et des problématiques liées à la prise en compte par la théorie économique de l'environnement. Sont ainsi développées l'analyse et l'évaluation économique de l'environnement (le développement durable et la décroissance) de façon à mettre en exergue la dimension globale de cette problématique, avec l'exemple du protocole de Kyoto. Enfin, des pistes de gestion locale sont explorées.
[...] De là est née le célèbre adage : toute politique est économique Or face à la montée en puissance des problèmes environnementaux, on s'aperçoit qu'aucun domaine de l'activité sociétale et humaine n'est en mesure d'échapper aux conséquences d'un dérèglement de la planète. Qu'elles impactent ou soient impactées par ce phénomène, l'énergie, l'industrie, le transport, la consommation, le commerce, la finance, les migrations, l'habitat, le niveau de développement, les relations internationales, les conflits, la santé publique, etc., sont des activités qui sont ou seront tout ou en partie déterminées par une dimension environnementale. [...]
[...] Si les physiocrates intégraient la Nature comme seule réelle productrice de richesse, l'analyse d'Adam Smith se démarque de celle de ses prédécesseurs en considérant les facteurs environnementaux comme secondaire. En réalité, la question environnementale n'apparaît chez les économistes classiques qu'autour du débat sur l'état stationnaire Certains auteurs dits pessimistes (comme Malthus ou Ricardo) considéraient en effet que cet arrêt hypothétique de l'accumulation du capital et des richesses était inéluctable. Les raisons qu'ils invoquent sont pourtant très différentes. Chez Malthus c'est la croissance géométrique de la population inadaptée à la croissance arithmétique des ressources agricoles qui sera à l'origine de cet état stationnaire tandis que pour Ricardo celui-ci sera provoqué par l'inégale fertilité des terres. [...]
[...] Conclusion Nous pouvons maintenant nous interroger sur la divergence des intérêts économiques et environnementaux. Il ressort indéniablement que le principal but de l'analyse économique reste de déterminer un équilibre entre les dommages subis par l'environnement et le coût de dépollution des firmes. Pourtant, dans l'hypothèse d'une réelle protection de l'environnement, on aurait pu imaginer que le but à atteindre soit la dépollution des sites quel que soit leur coût. L'Etat, et à plus forte raison encore, la communauté internationale seront peut-être rapidement appelés à établir clairement leurs priorités et admettre que l'économie n'est pas forcément la seule donnée de l'analyse, voire la plus fondamentale. [...]
[...] Favoriser l'usage des transports en commun plutôt que la voiture est donc important. Le centre ville de Toulouse est un assez bon élève en la matière, puisqu'il utilise les transports en commun à mais la périphérie ne les utilise qu'à Dans l'optique de renforcer l'utilisation durable des transports en commun, un programme européen nommé CIVITAS MOBILIS a été lancé il y a sept ans dans le but de tenter de développer des stratégies intégrées pour des transports urbains propres. Il s'agit d'un projet plus politique que technique pour démontrer que la ville de Toulouse est capable de produire des stratégies de transport durable. [...]
[...] La gestion locale d'une problématique globale : des exemples de déséquilibres et d'espoir pour l'avenir A. Un exemple de déséquilibre environnemental : l'eau La question de l'approvisionnement en eau est récurrente dans le débat public international, dans la mesure où les prévisions sont préoccupantes : face à l'essor démographique important, et à une hausse de la demande moyenne en eau par habitant, la situation déjà précaire dans certaines régions du globe pourrait devenir dramatique, rendant le ravitaillement en eau difficile et sa qualité dégradée. [...]
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