Petits rappels :
Les cycles Kitchin (ou mineurs) durent 40 mois.
Les Cycles Juglar (ou majeurs) durent entre 6 et 10 ans.
Les Cycles Kondratieff (ou longs) durent 50 ans.
Un cycle Kondratieff vaut 6 cycles Juglar et 18 Kitchin
Le Cycle Juglar est caractérisé par :
-L'expansion, l'essor, la prospérité : les prix, profits, salaires, production, commerce, emploi progressent. La demande n'est pas satisfaite et entraîne l'activité de cette phase.
-La crise : c'est le krach, la tendance se renverse.
-La dépression : tous les indicateurs baissent : baisse des prix entraîne des licenciements, la baisse des salaires, ce qui entraîne une baisse de la demande.
-La reprise : d'abord partielle, puis généralisée. Elle est moins brusque que la crise (...)
[...] La diminution des importations l'exporte aussi. Au cours du XIXème siècle, un krach boursier survient tous les 10 ans. Le premier pays à connaître la crise est le pays guide, généralement l'économie dominante (l'Angleterre très souvent, puis les Etats-Unis, France et Allemagne) Les crises majeures : 1873 et 1929. Elles marquent à la fois la fin d'un cycle long et d'un cycle court correspond à l'entrée dans la grande dépression représente la dernière crise du capitalisme au XIXème est marqué par un ralentissement de la croissance jusqu'à la fin du siècle. [...]
[...] Quand la situation des agents s'améliore : fin de la crise. L'interaction entre sphère réelle et sphère financière est aussi un facteur de crise, la sphère financière développe une bulle spéculative en période de croissance, dont l'éclatement se répercute sur la sphère réelle avec la faillite des banques et entreprises. II/ CYCLES LONGS ET CRISES ECONOMIQUES : C'est Schumpeter qui donna le nom Kondratieff aux cycles longs. LA POLEMIQUE SUR L'EXISTENCE DES CYCLES LONGS Les 30 Glorieuses et l'émergence de la nouvelle économie remettent les cycles longs d'actualité, car ils étaient très décriés. [...]
[...] L'ACCUMULATION DU CAPITAL Selon Marx, la croissance équilibrée n'est que très peu probable, la crise semble inévitable, car le taux de profit ne peut que diminuer à long terme. En période d'expansion, la demande de travail s'accroît, il en résulte une augmentation des salaires, et la réduction des profits. Dans la dépression, la hausse du chômage entraîne la baisse des salaires, du capital est détruit et les profits réapparaissent. Marx ne tient pas en compte les vertus du progrès technique. Pour Keynes : dans la dernière phase du boom, les taux d'intérêts montent en raison de la demande de monnaie. [...]
[...] Cycles longs et régulation économique Fontvieille dénonce la baisse tendancielle du taux de profit. La hausse de la productivité et du temps de travail ne peuvent l'empêcher. Il y a donc baisse des prix, faillites, et réduction de la valeur du capital. Le chômage, la recherche d'innovations et les transformations sociales entraînent la baisse de la valeur du capital, donc, le taux de profit remonte ! Processus endogène. [...]
[...] Lorsque les impératifs de remboursement sont trop importants, les agents liquident leurs actifs pour faire face aux échéances, la masse monétaire se réduit alors car le remboursement des crédits détruit la monnaie, il y a donc baisse des prix ce qui accroît la valeur de la dette et fait chuter les profits. La déflation aggrave le surendettement. Il y a ensuite baisse de la production et de l'emploi. Selon Minsky, il y a 3 types de surendettement : on rembourse la dette par ses revenus (financement prudent) seuls les intérêts sont couverts, pas le capital. Les emprunts servent à rembourser les dettes (l'Etat ) En phase de croissance, on passe de la 1ère phase à la 3ème, qui est spéculative. [...]
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