Définition simplifiée de la monnaie : la monnaie c'est tout ce qui est généralement accepté pour le paiement de biens ou de services ou le remboursement de dettes (chèques, dépôts dans les banques, billets,...).
Le point de vue dominant qui est le point de vue traditionnel, c'est de définir la monnaie par les fonctions qu'elle remplit (on verra que la fonction de la monnaie est de réduire les coûts de transaction des échanges, c'est-à-dire faciliter les échanges).
Mais depuis les années 1980 s'est développée une réflexion plus large de la monnaie qui doit beaucoup au courant de la régulation, notamment avec les travaux d'Aglietta, dans lesquels la monnaie est définie comme une institution avec des fonctions sociales et politiques.
[...] Apparaissent en mm temps la monnaie et division du travail. Ici ils critiquent les néoclassiques qui construisent des modèles sans monnaie. Chapitre 6 La monnaie III. Qu'est-ce que la monnaie D. La nature de la monnaie 1. La monnaie se définit par ses fonctions Intermédiaire des échanges Unité de compte Réserve de valeur 2. Les dimensions sociales et politiques de la monnaie La monnaie comme bien public La monnaie comme institution sociale La monnaie et les relations sociales E. Les formes de la monnaie 5. [...]
[...] Et d'autre part la logique du multiplicateur est plutôt contraire à l'explication initiale qu'on a donné de la création monétaire. Dans la logique de la création monétaire les banques accordent des crédits puis cherchent à se procurer la monnaie centrale dont elles ont besoin. Alors que dans la logique du multiplicateur de crédit, elles utilisent des réserves préalables pour accorder des crédits. Pour résoudre ce problème, on a introduit la notion de diviseur de crédit. L'égalité est la même, mais on a inversé la logique. [...]
[...] La théorie quantitative de la monnaie 1. Aux origines de la théorie quantitative La théorie mercantiliste On peut faire remonter les premières esquisses de la théorie quantitative au 16e siècle avec J. Bodin, où dans un texte daté de 1568, il va exposer pour la première fois la théorie quantitative. On est dans un contexte d'inflation et on s'interroge sur ses causes. L'explication de Bodin apparaît alors comme la plus pertinente. Selon lui, si les prix augmentent, c'est qu'il y a une augmentation de la quantité d'or en circulation. [...]
[...] Donc la relance est efficace à court terme mais n'a aucun effet réel à long terme sur le taux de chômage. A longs termes, pour Friedman (et les monétaristes) la courbe de Phillips est représentée par une droite verticale. A longs termes, Friedman pense que les relances monétaires n'auront plus d'effets sur la sphère réelle. Les conséquences pour la politique monétaire : rendre sa neutralité à la monnaie Friedman pense aussi que toute politique budgétaire est inefficace et que toute politique conjoncturelle l'est aussi. Ce qui ne signifie pas que cette politique monétaire n'a pas de rôle à jouer. [...]
[...] Le billet moderne naît au 17e siècle, au moment où les banques vont avoir l'idée d'émettre plus de billets qu'elles ne possèdent dans leurs coffres de métaux précieux, c'est l'émission à découvert. Car elles constatent que tous les clients ne viennent pas convertir leurs billets en or. Le premier à avoir l'idée du billet moderne serait J. Palmstruch (1656), fondateur de la banque de Suède. Les billets s'échangent entre les consommateurs sans qu'ils les convertissent en or. En 1661, la banque de Palmstruch a dû suspendre ses paiements car elle ne pouvait plus convertir en or les billets, et pour rétablir la confiance la banque a été rendu publique. [...]
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