Cours d'économie générale traitant de l'investissement et de la croissance, plus exactement des investissements de capacité, de remplacement, de productivité et de rationalisation. Adapté aux classes de Première et Terminale.
[...] La formation du capital porte un nom : l'investissement. Ce dernier sert souvent de vecteur au progrès technique. De quoi parle-t-on quand on évoque l'investissement et le progrès technique ? Quelles sont leurs différentes formes ? Quels sont les déterminants de l'investissement, c'est-à-dire les facteurs qui poussent une entreprise à investir ? (III) L'investissement apparaît comme une variable clé de la croissance économique. Quel rôle y joue-t-il ? (IV). Enfin quelle relation peut-on mettre en évidence entre progrès technique et emploi ? [...]
[...] Ce taux baisse en période de ralentissement de la croissance ou en période de crise. Après une embellie à la fin des années 1980, la croissance se ralentit fortement après la guerre du golfe (1991) au point de déboucher sur une récession en 1993[1]. Ainsi le taux d'investissement chute de entre 1990 et 1994. De retour à la fin des années 1990, la croissance se traduit par une hausse du taux d'investissement entre 1995 et 2000 9,5 Certains auteurs pensent qu'une partie de la baisse du taux d'investissement s'avère imputable aux instruments de mesure car on ne prend pas en compte l'investissement immatériel. [...]
[...] Ne doit-on pas préciser de quoi on parle en économie quand on évoque l'investissement et le progrès technique ? Cette partie sera celle des définitions. L'investissement Définition Il s'agit d'une opération par laquelle par laquelle une entreprise acquiert des biens de production. Cette définition exclut de l'investissement l'achat d'actifs financiers bien que dans le langage courant on parle de l'argent investi en Bourse Il vaut mieux parler de placement pour éviter toute confusion. En comptabilité nationale, l'investissement correspond à la formation brute de capital fixe (FBCF). [...]
[...] Ils sont neutres pour l'emploi de l'entreprise qui investit ( du total en 2005). Les investissements de productivité ou de rationalisation Ils consistent à installer des machines qui ont pour but de remplacer la main-d'œuvre. Ils jouent contre l'emploi de l'entreprise qui investit et résultent de sa part d'une véritable stratégie consistant à économiser la main d'œuvre ( du total en 2005). Remarque : si l'économiste distingue ces trois formes pour la commodité de l'analyse, dans la réalité, elles sont présentes simultanément. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture