L'épargne constitue un préalable à l'investissement, c'est-à-dire que l'épargne implique l'investissement.
Pour ces économistes, pour produire plus, il est nécessaire d'investir ; le financement de l'investissement n'est possible que si l'on consomme moins. Ce type de raisonnement s'applique en cas de pleine utilisation des capacités productives (...)
[...] Si les prix diminuent, la consommation augmente. Même chose pour les revenus. Elasticité des revenus : 2 Les déterminants non économiques - Les classes sociales : L'ouvrier ne consomme pas comme son patron. Cela est lié à l'origine, la culture, l'éducation . Les goûts et préférences des individus sont en grande parties déterminés par leur milieu d'origine qui véhicule un système de valeurs. - La consommation ostentatoire : Il s'agit d'un groupe de consommateurs ou d'une classe de loisirs qui font de leur consommation un acte social pour paraître (effet de snobisme) - Le mode de vie : Des socio-styles sont définis et prennent en compte des variables sociologiques, philosophiques, démographiques, etc. [...]
[...] Elle a été forte au cours des années 1980/début 1990 en France. C. Politique des économistes concernant la relation épargne/investissement - Les néo-classiques : L'épargne constitue un préalable à l'investissement, c'est- à-dire que l'épargne implique l'investissement. Pour ces économistes, pour produire plus, il est nécessaire d'investir ; le financement de l'investissement n'est possible que si l'on consomme moins. Ce type de raisonnement s'applique en cas de pleine utilisation des capacités productives beaucoup de production grâce à l'investissement. Ceci n'est donc pas valable dans la crise économique que nous traversons actuellement, car nous sommes en situation de chômage technique (beaucoup moins de production). [...]
[...] Des années 1980 aux années 1990, ils ont vu ce taux d'épargne pratiquement divisé par 2 car la société de consommation était en plein boom, alors que l'augmentation du revenu n'a pas suivi. Depuis cette date, on assiste à une croissance modérée du taux d'épargne, qui se situe à environ : - 12% en 1997 - 16% en 2003 - 13% en 2005-2007 La crise actuelle (chômage) aggrave la situation. Pour maintenir un certain niveau de consommation, les ménages doivent puiser d'avantage dans leurs réserves. [...]
[...] Dans ce cas, la propension moyenne à consommer va diminuer dans le long terme. Sur une longue période, la propension moyenne à consommer va devenir supérieure à la marginale. B. Relation Revenu / Consommation dans le temps D'autres travaux sont venus enrichir la relation existante entre revenu et consommation, dans le long et le court terme Relation Revenu / Consommation à long terme - KUZNETS : Ses travaux statistiques montrent qu'à long terme, la relation entre le revenu et la consommation est une relation stable, même si le revenu augmente. [...]
[...] Les différentes formes de consommation 1 La consommation finale Elle est destinée spécialement aux ménages, pour satisfaire leurs besoins en fin de parcours. Elle est détruite immédiatement ou progressivement, par le temps ou par l'usage La consommation intermédiaire C'est un produit non finit qui va rentrer dans un cycle de production. Ex : un menuisier utilise du bois pour fabriquer une table qui sera utilisée par d'autres. Consommation intermédiaire du bois. Ces biens sont détruits ou transformés et donnent lieu à la constitution du produit fini qui sera consommé par d'autres. [...]
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