L'Afrique est dans une impasse dramatique car elle conserve ses maux traditionnels (guerre, famine, corruption) et en subit de nouveaux (sida, déforestation). Néanmoins et depuis quelques années, on assiste à un redémarrage de l'économie Africaine, qui, en tirant partie de ses faiblesses, réussit à s'intégrer dans la mondialisation.
L'Afrique que doit relever trois grands défis :
- Le défi sanitaire
- La pauvreté persistante
- La mal gouvernance (...)
[...] III Des voies pour un développement de l'Afrique Selon Sylvie Brunel, il y a une chose qui est évidente : les idéologies telles que celles tiermondiste et libérale ont échoué. Cela montre qu'il n'y a pas de schéma de développement préétabli que l'on pourrait appliquer à l'Afrique. Il faut s'adapter à la réalité du continent. On distingue deux grandes priorités : Assurer le bien-être des populations africaines Comment permettre à l'Afrique de s'intégrer le plus efficacement dans l'économie mondiale ? L'une des grandes difficulté, c'est l'extraordinaire diversité des situations entre les Etats africains. [...]
[...] La forêt malgache recul ainsi de façon considérable. La solution est de créer des réserves naturelles comme le parc Kruger en Afrique du Sud mais c'est une exception. Néanmoins il y a une prise de conscience de la nécessité du développement durable par les gouvernements africains. Sylvie Brunel parle d'ailleurs de diplomatie verte Au Gabon, par exemple, pays très peu peuplé, le président Bongo a créé des réserves naturelles pour se faire bien voir par les pays occidentaux obligeant par la même les Occidentaux à fermer les yeux sur quelques dérives dictatoriales. [...]
[...] L'Afrique s'est convertie au mouvement libéral mondial, de gré ou de force. cf. Trade not aid : la mondialisation fait figure de solution. Le bilan, notamment social, est très lourd. Les efforts des Etats Africains en matière des luttes contre les déficits leur ont permis d'échapper à l'hyperinflation. Ces politiques de rigueur ont cassé la croissance économique. Durant les années 1990, la croissance économique est de tandis que la croissance démographique est de : la création de richesse a été inférieure à l'augmentation de la population. [...]
[...] Sur les 10 premiers, huit sont africains. II Les freins à la croissance Depuis les indépendances, ce qu'on a appelé les politiques de développement ont échoué, à la différence de l'Asie et de l'Amérique Latine. Pourquoi l'Afrique demeure-telle aussi dépendante dans tous les domaines (financier, commercial, politique ) ? A - Echecs des politiques de développement Lors de l'indépendance des Etats africains, la solution pour les tirer du sous-développement était de développer les stratégies ISI (Industrie de Substitution par Industrialisation). [...]
[...] Même s'il y a des écoles de commerce de très bon niveau, l'Afrique manque de tradition de marketing moderne, international. L'une des marques de cette infériorité, ce sont les privilèges commerciaux dont l'Afrique a disposé jusqu'à aujourd'hui de la part des grandes associations régionales : accords de Yaoundé (1963), de Lomé (1975), de Cotonou (2000). Ces accords relèvent plus d'une logique d'aide que de règle commerciale. C'est la preuve que l'Afrique n'est pas capable de soutenir une concurrence. Tout ceci porte la marque d'une dépendance, qui est également financière. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture