Le Duopole de Stackelberg, fiche d'économie de 2 pages
Avec la « great depression », de nombreux économistes ont commencé à revoir certaines théories et, dans notre cas, ce fut celle de Marshall sur la concurrence qui fut le point de départ de la controverse. Ainsi deux ouvrages viennent questionner cette théorie juste avant la parution du livre d'Heinrich Von Stackelberg : Marktform und gleichgewitch en 1934. En effet, notre auteur « répond » à deux autres économistes. Le premier, ou plutôt la première est Joan Violet Robinson qui en 1933 publiait The economics of imperfect competition qui, comme le titre l'indique remettait en question les thèses marshalliennes à cause des conjonctures des années 20 et début des années 30. Ce livre souleva un débat auquel Chamberlin répondit la même année avec The theory of monopolistic competition.
A.1 Contexte et référence historique.
A.2 Définitions
B/ Hypothèses
C) raisonnement :
D/ Exemple fictif pour le gaz
[...] Hypothèses On ne se trouve pas sur un marché de concurrence pure et parfaite puisque la condition d'atomicité du marché n'est pas respectée: il n'y a que deux offreurs sur le marché dont il est question. Des barrières à l'entrée sur le marché existent et chacune des deux entreprises a un poids important sur la marché dont il s'agit. L'entreprise qui domine doit connaître parfaitement la fonction de réaction du suiveur et en tenir compte au moment de prendre des décisions quant aux quantités qu'elle va produire. Elle doit savoir ex ante que sa concurrente observe ses actions. [...]
[...] Supposons que GDF connaisse la fonction de réaction de Total, il pourra l'intégrer dans son processus de décision. Cette connaissance fait de GDF le meneur et lui permet d'anticiper parfaitement le comportement de Total et d'utiliser cette information pour choisir la production lui assurant le plus grand profit possible. Une fois les quantités à distribuer décidées par GDF, Total se contente de suivre le comportement du meneur et fait par conséquent moins de profit que GDF. Ainsi les deux entreprises se rendent service tacitement puisqu'elles ne se livrent pas à une politique de guerre par les prix mais plutôt à une politique de partage du marché. [...]
[...] Sources : - Cécile Clergeau microéconomie volume 3 : les théories des marchés. - dictionnary of english economists - dictionnaire d'économie et de sciences sociales (échaudemaison) - Abraham Frois titre trois -Samuelson et Nordhaus chapitre 10 Oligopole et concurrence monopolistique . - Stiglitz et Walsh chapitre 11 Introduction aux marchés imparfaits ; chapitre 12 Monopole, Concurrence monopolistique et oligopole - http://en.wikipedia.org/wiki/Stackelberg_competition L'hypothèse c'est que le meneur choisit le point sur la fonction de réaction de la firme le suiveur choisit la plus basse courbe d'isoprofit (notée µ3) accessible de la courbe 1 : le point E. [...]
[...] Le Duopole de Stackelberg A.1 Contexte et référence historique. Avec la great depression de nombreux économistes ont commencé à revoir certaines théories et, dans notre cas, ce fut celle de Marshall sur la concurrence qui fut le point de départ de la controverse. Ainsi deux ouvrages viennent questionner cette théorie juste avant la parution du livre d'Heinrich Von Stackelberg : Marktform und gleichgewitch en 1934. En effet, notre auteur répond à deux autres économistes. Le premier, ou plutôt la première est Joan Violet Robinson qui en 1933 publiait The economics of imperfect competition qui, comme le titre l'indique remettait en question les thèses marshalliennes à cause des conjonctures des années 20 et début des années 30. [...]
[...] Si on connaît les réactions de l'autre entreprise, on peut également les prévoir et rechercher en conséquence la configuration la plus profitable. Puisque la fonction de réaction de B est parfaitement connue de celui-ci peut choisir la situation, qui dans l'ensemble des configurations possibles, est la plus profitable. Il peut donc choisir une stratégie de maximisation du profit qui prenne en compte l'ensemble des stratégies possibles de B Si le duopole de Cournot est un jeu de duopole fixant les quantités dans un mouvement simultané, le modèle de Stackelberg est un jeu de duopole fixant les quantités dans un mouvement séquentiel qui aboutit à un règlement plus important pour le meneur et un règlement plus faible pour le suiveur ; qu'ils ne recevraient à l'équilibre de Cournot sur le même marché. [...]
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