C'est un aristocrate de l'époque de Louis XIV. Il a connu la révolution française et a même exercé certaines responsabilités politiques. Il a connu une petite fortune pendant la révolution en spéculant sur les biens nationaux. C'est un praticien un peu comme Ricardo qui est ensuite devenu théoricien et philosophe, avec comme objectif, réformer la société et le monde. Comme il avait beaucoup voyagé, il se sentait capable d'élaborer des programmes originaux de révolte.
Ce philosophe a exercé une assez grande influence sur la vie économique française dans les années 1830, il a eu des disciples dont certains exerceront de hautes responsabilités dans l'industrie ou la finance. C'est un partisan du productivisme, il faut produire toujours plus, ce qui permet d'améliorer le sort du plus grand nombre. Pour produire, il faut une organisation rigoureuse et l'autorité d'une hiérarchie bien constituée. Saint-Simon avait été choqué par les désordres de la révolution, toute l'activité d'échange et de production doit être organisée ce qui signifie qu'on ne peut accepter la notion de laisser-faire qui est une erreur des philosophes du 18ème siècle.
« Il y a aura cette différence entre les travaux du 18ème siècle et ceux du 19ème que toute la littérature du 18ème a tendu à désorganiser et que toutes celles du 19ème tendra à réorganiser ».
La révolution a détruit l'ancienne organisation, si bien que vers 1800-1815, il n'y a pas encore de véritables organisations et il ne faut pas abandonner aux fantaisies individuelles, le soin de mettre sur pied une nouvelle organisation sociale, il ne faut pas s'en remettre à la liberté ou au marché.
Politique et économie sont liés, l'organisation sociale dépend de la politique, celle-ci doit devenir scientifique. Or la science révèle :
? Que la société obéit à une loi de progrès continue.
? Que ce progrès se manifeste par l'industrialisation, il faut donc de mieux en mieux organiser car la société devient de plus en plus complexe. Pour cela il faut confier la direction de la société aux savants et aux entrepreneurs.
« Une nation n'est autre chose qu'une grande société d'industries ».
Pas plus qu'on ne peut remettre l'économie aux forces du marché, on ne peut abandonner la politique au suffrage universel. L'élite scientifique et industrielle doit seule gouverner (...)
[...] Auguste Conte à collaborer à des travaux de Saint-Simon. Bien sur les excès utopistes de Saint-Simon n'ont pas exercées une influence sérieuse. En revanche son idée du progrès industriel, et du besoin d'une classe sociale formée d'ingénieurs et de savants, a convaincu de nombreux responsables politiques et économiques jusqu'à la fin du 19ème siècle. Ses successeurs immédiat : Bazard et Enfantin, ont écrit un ouvrage intitulé la doctrine de Saint-Simon bien plus claire et bien plus rigoureux que les écrits de Saint-Simon lui-même, et c'est les discussions à partir de cet ouvrage qui ont crée une sorte de doctrine française appelée Saint-simonienne ou le Saint-simonisme qui est une synthèse des idées de Saint-Simon. [...]
[...] Ainsi la concurrence d'un côté en bienfaisante pour la société puisqu'elle stimule certaines activités et améliore la qualité des produits, d'un autre côté elle est nuisible, elle ruine des petites producteurs soit parce qu'ils ont manqué de sens de la prévision, soit parce qu'ils sont manqué de capitaux. Donc la concurrence est contradictoire dans notre société, même chose pour la division du travail. On produit plus et mieux mais on s'ennuie dans des tâches répétitives Toutes ces contradictions devraient disparaitre dans une société sans Etat central, très décentralisé sans droit de propriété et dans profit. Les bases de notre société sont Dieu, l'Etat et la propriété. Ensemble ils forment une source considérable d'injustice. [...]
[...] y a aura cette différence entre les travaux du 18ème siècle et ceux du 19ème que toute la littérature du 18ème a tendu à désorganiser et que toutes celles du 19ème tendra à réorganiser La révolution a détruit l'ancienne organisation, si bien que vers 1800- 1815, il n'y a pas encore de véritables organisations et il ne faut pas abandonner aux fantaisies individuelles, le soin de mettre sur pied une nouvelle organisation sociale, il ne faut pas s'en remettre à la liberté ou au marché. Politique et économie sont liés, l'organisation sociale dépend de la politique, celle-ci doit devenir scientifique. Or la science révèle : Que la société obéit à une loi de progrès continue. Que ce progrès se manifeste par l'industrialisation, il faut donc de mieux en mieux organiser car la société devient de plus en plus complexe. Pour cela il faut confier la direction de la société aux savants et aux entrepreneurs. [...]
[...] Il critique l'économie politique classique qui selon lui sanctifie tout une série de traditions et de pratiques dans le domaine de la répartition et de la production. L'économie classique est une science bourgeoise qui ne fait que décrire les pratiques de la bourgeoisie. Proudhon est largement autodidacte, il était ouvrier typographe. Il est le père du socialisme français et aussi de l'anarchie, il a écrit un livre qui s'appelle la philosophie de la misère où il écrit : Le socialisme n'est rien, n'a jamais été rien, ne sera jamais rien Cela veut dire que le principe qui succèdera au socialisme n'est pas encore inventé et que c'est la destruction de la société actuelle qui engendrera d'elle-même un monde nouveau. [...]
[...] Il a connu une petite fortune pendant la révolution en spéculant sur les biens nationaux. C'est un praticien un peu comme Ricardo qui est ensuite devenu théoricien et philosophe, avec comme objectif, réformer la société et le monde. Comme il avait beaucoup voyagé, il se sentait capable d'élaborer des programmes originaux de révolte. Ce philosophe a exercé une assez grande influence sur la vie économique française dans les années 1830, il a eu des disciples dont certains exerceront de hautes responsabilités dans l'industrie ou la finance. [...]
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