Économie, Finance, capitalisme, système économique, système capitaliste, pensée économique, paradigme, Adam Smith, François Quesnay, physiocrates, mercantilisme bullioniste, mercantilisme industriel, mercantilisme, mercantilisme commercial, crise économique, crise financière, richesses, création de richesses, Nation, Etat, classe sociale, tableau économique, liberté du commerce, libéralisme, libéralisme économique, monnaie, théorie de la valeur, théorie de la main invisible, salaires, profit, rente, Jean-Baptiste Say, loi des débouchés, David Ricardo, état stationnaire, Robert Malthus, principe de population, régulation démographique, Jean Charles Léonard Sismonde, lutte des classes
En économie, il y a un intérêt à s'intéresser aux auteurs classiques, car il y a de grands paradigmes qui font l'objet de débats théoriques. En physique par exemple, il y a très peu de HPE de la physique, car dans les sciences dures l'émergence d'un paradigme remplace les anciens. Or, en économie, lorsqu'un paradigme nouveau émerge, il ne fait pas complètement disparaitre les anciens, il les éclipse (devient dominant), mais ne les supprime pas. Au fil du temps, les anciens paradigmes peuvent être réhabilités et redevenir dominants. Il y a un intérêt à faire du HPE, car on n'est pas à l'abri de l'émergence d'un ancien paradigme.
[...] Chez les physiocrates, certains éléments sont en faveur du libéralisme, mais pensent aussi que des évènements et des comportements peuvent engendrer des crises économiques. La théorie classique : Naissance de l'économie politique et l'affirmation progressive d'une pensée libérale Libéralisme politique Libéralisme économique= une forme de libéralisme qui n'est pas opposé à la présence de l'État, mais qui se caractérise en opposition à l'interventionnisme et au dirigisme de l'État. Ce paradigme classique fait émerger l'idée selon laquelle il y aurait une impossibilité des crises de surproduction généralisée (surproduction dans tous les secteurs de l'économie). [...]
[...] Au fur et à mesure de la généralisation de l'échange et de l'accroissement des biens. La société est confrontée à la « double coïncidence des besoins » pour que chaque échange soit possible, il faut que chaque personne puisse trouver un autre individu qui possède ce dont on a besoin. Très vite il devient complexe de faire des échanges, il est nécessaire d'avoir recours à des intermédiaires (la monnaie). La fable du troc, beaucoup de raison de penser qu'elle est fausse. [...]
[...] Il se rapproche d'une pensée socialiste et une théorie marxiste qui s'intègrent dans la théorie classique en tant qu'elle fonde sa pensée sur la valeur travail. Au lieu des trois classes que distinguent habituellement les classiques, Sismondi n'en distingue que deux (capitalistes et prolétaires), ces deux classes sociales sont fondamentalement opposées, leurs intérêts sont opposés. Entre les classes deux rapports fondamentaux déterminent l'évolution de l'économie : L'exploitation, selon Sismondi, les capitalistes paient aux ouvriers un salaire de subsistance, mais la valeur de la production est supérieure à la valeur des sommes dépensées en salaire. [...]
[...] La théorie ricardienne de la valeur et de la rente différentielle : Théorie de la valeur travail incorporée. Il se penche sur la détermination de la rente, il prend l'hypothèse de la décroissance de la productivité marginale de la terre, il y a des terres de fertilité inégale. On met en culture les terres qui produisent le plus en premier et on passe ensuite à des terres de moins en moins fertiles. La rente provient de la décroissance de productivité de terres, car tant qu'une terre permet d'obtenir un rendement positif, on la met en culture. [...]
[...] C'est un réformateur et pas un révolutionnaire. Il croit au marché et à la propriété privée, mais refuse l'injustice sociale qui en résulte et appelle à la redistribution par l'État. Redistribution qui permet de détendre la contrainte de débouchés permettant aux propriétaires de consommer davantage. Sismondi est convaincu de la possibilité d'une crise de surproduction générale. Il fait partie des penseurs qui remettent en cause la loi des débouchés de J.B.Say. Les Classiques et la multiplication des crises Contexte historique et crises économiques : Au moment où la pensée classique se structure et se développe, ils assistent à une mutation des crises économiques, les systèmes économiques se bouleversent (révolution industrielle) avec ces différentes mutations des systèmes capitalistes, apparaissent de plus ne plus des crises de surproduction généralisées et les premiers classiques écrivaient trop tôt pour apercevoir l'ampleur des crises. [...]
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