Le développement des économies industrielles, fiche d'histoire économique de 10 pages
La période qui va du Moyen Âge à la révolution industrielle est essentiellement une période d'accélération, pendant laquelle plusieurs mutations interviennent : on passe avant tout d'un jeu économique à somme nulle vers un jeu à somme positive ; c'est l'apparition de la croissance économique.
Section première : Les faits économiques
Section seconde : La pensée économique
[...] Il existe donc un écart entre la valeur de la production du travailleur est la somme qui lui est versée : c'est la plus- value que le capitaliste s'approprie entraînant une exploitation et une aliénation du travailleur. Le désir l'accumulation des capitalistes conduits à une concentration croissante du capital. La classe ouvrière et de plus amples ports (paupérisation croissante). Le capitalisme va connaître des crises de plus en plus vives qui s'expliquent par le manque de débouchés et qui sont dans des crises de surproduction. De crise en crise, le capitalisme ira jusqu'à la crise finale qui doit inéluctablement l'emporter. [...]
[...] L'effritement de l'économie médiévale. Les domaines des seigneurs perdent peu à peu leur signification politique. Le pouvoir (fiscales, administratifs, la justice ) Se déplace peu à peu du niveau des domaines pour celui du souverain de l'ensemble du pays. En ville, les corporations perdent peu à peu de leur influence. Une classe de bourgeois se développe, faisant travailler pour leur compte les ouvriers salariés, échappant à la tutelle et aux règles des corporations. L'apparition de l'industrie. Il s'agit d'abord de l'industrie textile, puis de l'industrie métallurgique. [...]
[...] Ce n'est que progressivement que la révolution industrielle va se transmettre de l'Angleterre aux autres pays. 1830-1840 : France, Belgique 1850 : États-Unis puis un peu plus tard l'Allemagne fin du XIXe siècle Japon, Canada Partout, l'élément nouveau est la création de richesses, pouvant profiter à tous, la fin du jeu à somme nulle. Section seconde : La pensée économique Dans le foisonnement des idées et des courants de pensée que l'on observe pendant toute cette période, on peut mettre en évidence quelques points forts, quelques étapes essentielles, ici encore sans souci d'exhaustivité : les mercantilistes, puis les physiocrates, les classiques et enfin les socialistes. [...]
[...] La valeur de toute chose bien de la nature. L'agriculture a une place prépondérante car ils considèrent qu'elle est la seule à dégager des richesses nouvelles, une production nette. La vie économique s'organise autour de trois pôles : La classe productive, qui est celle des agriculteurs et qui fait naître la richesse annuelle. Un la classe des propriétaires fonciers qui vit des redevances versées par les producteurs agricoles. La classe stérile, c'est-à-dire tous ceux qui travaillent en dehors de l'agriculture, qui vit grâce aux dépenses payées par le surplus agricole. [...]
[...] Fourrier conteste vivement le roi des intermédiaires de l'échange. Il imagine une forme idéale d'organisation économique, c'est le phalanstère, à la fois communauté de production et communauté de vie, regroupant un nombre limité d'habitants. La répartition des biens n'est pas égalitaire. Il n'y a donc pas d'égalité, qui selon, Fourrier, nuirait à la diversité, qui est elle-même nécessaire à l'harmonie. Après sa mort, on retrouve en partie les idées de fourrier dans la révolution de 1848 et la création des ateliers nationaux, tandis qu'un phalanstère est créé en 1855 au Texas. [...]
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