Comme le théorise Schumpeter dans son livre « Capitalisme, socialisme et démocratie », la destruction créatrice désigne le processus de disparition de secteurs d'activité conjointement à la création de nouvelles activités économiques. La mort de certaines activités comme l'utilisation d'hydrocarbure dans la propulsion des véhicules au profit de l'hydrogène ne serait pas destructrice d'emploi mais créatrice. Cette évolution favoriserait le développement économique puisqu'il utiliserait une ressource plus à même à répondre aux problèmes actuels aux dépens d'une solution d'autres ressources moins efficaces.
Depuis quelques années, de nouveaux marchés ont apparu avec la prise de conscience des particuliers, pouvoirs publics et entreprises à l'obligation de la participation de tous à la réussite écologique collective. Des marchés comme la gestion des eaux, des déchets, des énergies renouvelables ont alors explosé, ce qui fait le bonheur actuellement de multinationales françaises comme Vivendi, Areva ou Véolia. Les contraintes environnementales ont obligé les individus à réorganiser leurs modes de vie ce qui a favorisé l'essor du TGV, des petites automobiles citadines aux dépens de l'avion et des berlines désormais redevables d'un malus suivant leurs émissions de CO2. Ces mêmes contraintes ont favorisé le développement économique comme le souligne la magnifique réussite de la Toyota Prius, véhicule comportant un moteur hybride adapté au coût du pétrole actuel.
Ceci se traduit par des consommateurs plus attentifs aux marques et notamment aux logos écologiques ce qui a contribué à l'augmentation des espaces des grandes distributions spécialisés aux produits dits « verts ». Ces produits étant généralement vendus plus cher et ces nouveaux prix étant acceptés par le consommateur, ils permettent aux distributeurs d'augmenter leurs marges tout en soignant leur image.
[...] Je ne le crois pas. En plus de favoriser la communication produit, cette mise en avant de l'excellence écologique des marques permet une communication institutionnelle qui retrouve aux yeux des consommateurs plus respectueux de leurs environnements et de leurs attentes. Il faut savoir qu'aux yeux d'un consommateur ce sont les industries qui sont la principale responsable des niveaux de pollution actuels, et ils considèrent d'autre part que leurs propres activités ont des conséquences négligeables. Parallèlement, nous assistons à une stratégie d'acquisition à tout va sur des produits responsables comme des éoliennes pour TOTAL par exemple, mais celles-ci servent généralement au même acabit : la valorisation de leur image institutionnelle. [...]
[...] Le critère principal qui a favorisé son développement était son coût à l'usage. Ces coûts apparents cachent cependant des coûts secondaires comme la construction des routes, le coût des accidents, le contrôle des routes, l'entretien, etc. Il existe aussi des coûts associés à la prévention de la pollution. Reprenons le cas de Total qui doit s'équiper de bateaux doubles coques pour transporter son pétrole, pétrole qui est lui-même est utilisé comme carburant lors de nos déplacements en véhicules. Ce coût de prévention serait-il le même si nous utilisions seulement des véhicules électriques ? [...]
[...] Ce schéma ci- dessous résume les deux types de démarche et nomme le comportement de corriger les erreurs plutôt que d'éviter qu'ils adviennent un mode réactif. Mode réactif Mode actif Processus de fusion et environnement Les fusions/acquisitions s'opèrent généralement lors d'innovations technologiques importantes qui imposent des restructurations, comme le font les contraintes actuelles environnementales. Le développement durable favoriserait les fusions acquisitions. Elles-mêmes permettent de diminuer la concurrence, de développer des économies d'échelles comme nous le verrons pas la suite et aussi d'instaurer des barrières à l'entrée de toutes sortes. [...]
[...] Enfin, le théoricien Coase nous rappelle avec sa théorie des coûts de transaction le dilemme qui se présente aux entreprises : faut-il faire ou faire faire ? Faut-il polluer ou faire faire polluer ? Ce dualisme semble aujourd'hui immoral mais reste d'actualité notamment avec l'émergence économique de nombreux pays. La clé serait certainement de confier la tâche ingrate de polluer aux entreprises les plus efficientes et les plus respectueuses de l'environnement, car ce sont elles qui au long terme devraient bénéficier d'externalités neutres tandis que la seconde catégorie devrait bénéficier d'externalités négatives très couteuses. [...]
[...] Cette acquisition/fusion trouve sa légitimité uniquement pour des questions environnementales et législatives. Les fusions acquisitions permettent de changer l'orientation d'une société en modifiant sa vision. Ces capacités sont requises en ces temps où l'environnement concurrentiel évolue très vite. Les entreprises cherchent à développer des synergies pour atteindre une teille critique qui permettra de tirer la rentabilité au maximum. Plus des entreprises développeront des synergies entre elles, plus elles pourront amortir la R & D sur un grand nombre de modèles vendus et plus leur programme de recherche pourra être ambitieux. [...]
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