L'investissement est une opération économique consistant à acquérir certains biens de production ou à effectuer certaines dépenses dans le but de développer le potentiel de production à venir de l'entreprise. C'est un flux qui vise à accroître, à renouveler ou à moderniser le stock de capital de la firme. On a ainsi : Investissement net = Investissement Brut - Amortissement.
L'investissement brut correspond ainsi à l'investissement total. Il est égal à la somme des amortissements, qui correspondent à l'investissement de renouvellement, c.-à-d. à la partie visant à remplacer le capital usé ou devenu obsolète, et des investissements nets qui, eux, visent à accroître à proprement parler le stock de capital technique.
La comptabilité nationale assimile l'investissement à la formation brute de capital fixe (FBCF), à savoir : « l'acquisition moins la cession d'actifs fixes réalisée par les producteurs résidents. Les actifs fixes sont les actifs corporels ou incorporels issus de processus de production et utilisés de façon répétée ou continue dans d'autres processus de production pendant au moins un an ».
La FBCF ne retient toutefois dans son calcul que les investissements matériels et en logiciel (depuis 1999 et l'adoption du SEC 95). Les autres investissements immatériels comme les dépenses de formation, de recherche-développement, de publicité, de marketing, etc., ne sont donc pas comptés, ce qui est pour beaucoup contestable. L'effort d'investissement d'une nation est ainsi mesuré par son taux d'investissement, rapport entre la FBCF et le PIB d'une nation.
[...] Les phénomènes spéculatifs peuvent agir sur les anticipations. Il est par exemple clair que les 200 de l'action France Télécom en 1999 ne reflétaient que fort mal la valeur fondamentale de la firme Toutefois, en tendance, ce ratio est un bon facteur explicatif de l'investissement. Un exemple est qu'en période de chute des cours boursiers, l'investissement à tendance à diminuer, une explication concrète étant que cette baisse aura plus tendance à encourager les OPA et OPE que les réalisations ex nihilo de projets d'investissement sur actifs réels. [...]
[...] À long terme, il est vital dans la mesure où il permet de desserrer la contrainte qui limite l'offre. Cette double nature de l'investissement en fait une clé de l'analyse économique et ses déterminants sont donc d'un intérêt tout particulier. I. Le principe de l'accélérateur Pour faire face à une augmentation anticipée des commandes de ses clients, l'entreprise doit accroître ses capacités de production. La demande a donc une influence sur l'investissement et l'investissement qui en résulte est caractérisé par un effet d'accélération. [...]
[...] Les approches de j.m. Keynes et de j. Tobin : l'intégration de la profitabilité A. L'approche de J.M. KEYNES Pour les détails de l'analyse de J.M. KEYNES, je vous renvoie à votre cours de 1re année et vous invite à revoir l'analyse keynésienne de l'investissement qui utilise les notions d'efficacité marginale du capital et de taux d'intérêt. cf. aussi le rôle des anticipations et de l'incertitude. B. L'approche de J. [...]
[...] Il est égal à la somme des amortissements, qui correspondent à l'investissement de renouvellement, c.-à-d. à la partie visant à remplacer le capital usé ou devenu obsolète, et des investissements nets qui, eux, visent à accroître à proprement parler le stock de capital technique.La comptabilité nationale assimile l'investissement à la formation brute de capital fixe (FBCF), à savoir : l'acquisition moins la cession d'actifs fixes réalisées par les producteurs résidents. Les actifs fixes sont les actifs corporels ou incorporels issus de processus de production et utilisés de façon répétée ou continue dans d'autres processus de production pendant au moins un an La FBCF ne retient toutefois dans son calcul que les investissements matériels et en logiciel (depuis 1999 et l'adoption du SEC 95). [...]
[...] Il s'agit de modèles avec ajustement de stock. L'idée est d'introduire, d'une certaine façon, des anticipations en affirmant que l'investissement est fonction d'un stock de capital désiré lui-même fonction de la production Y. On a : où ( représente la proportion de l'écart entre le stock de capital désiré en t et le stock de capital effectif en t-1. L'adaptation des entreprises est donc progressive. Dans cette formulation d'ajustement de stock, on voit que l'investissement n'est maintenant plus fonction des variations de la production, mais de son niveau, alors même qu'il reste une relation de proportionnalité entre le niveau du stock de capital (mais il s'agit ici du capital désiré) et le niveau de la production. [...]
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