Les déterminants de la consommation

Résumé du document

En 2006, la dépense de consommation des ménages en volume a augmenté de 2,1 %. Et celle-ci croît à un rythme régulier depuis 2001 selon l'INSEE.
La consommation est une composante essentielle de l'économie. Elle se définit comme l'ensemble des dépenses de biens et services destinés à satisfaire des besoins personnels et non productifs et concerne essentiellement les ménages. Ceux-ci répartissent leur revenu disponible entre la consommation et l'épargne. L'épargne se définit comme la renonciation à la consommation présente afin de constituer des réserves pour la consommation future.

Qu'est-ce qui détermine alors la consommation ? Les différentes approches de la consommation se recoupent sur trois points : la consommation dépend : du montant du revenu, des autres circonstances objectives (taux d'intérêt notamment) et des besoins subjectifs. Ces trois points ont été énoncés par John Meynard Keynes. Pour lui, le montant du revenu actuel est prédominant dans la consommation à tel point qu'il en exclut le reste.
Cette conception a permis la mise en place de la fonction Keynesienne de consommation. Celle-ci a subi des tests et études économétriques notamment effectués par Simon Kuznets.

Extraits

[...] Elasticité-prix supérieure à mais inéfieure à l'évolution des prix n'influence que faiblement la demande de ce bien. Ce sont des biens ineslatiques aux prix. Elasticité-prix supérieure à 0 : L'augmentation du prix du bien provoque l'augmentation de la consommation.C'est le cas des biens de luxe : lorsque le prix de ces biens augmente, la demande s'élève paradoxalement. Plus le prix est élevé, plus le consommateur, est prêt à acheter le bien. Cet effet se manifeste aussi par une diminution de la consommation de ces produits lorsque leurs prix baissent. [...]

[...] Celle-ci se définit comme la part du revenu consacrée à la consommation. La propension moyenne à consommer est égale au rapport de la consommation totale par le revenu. La propension marginale à consommer est donc le rapport de la variation de la consommation par la variation du revenu. Selon la première loi psychologique fondamentale : elle est positive car la consommation croît lorsque le revenu s'accroît, elle ets inférieure à l'unité car la consommation croît dans une proportion moins grande que le revenu. [...]

[...] Cependant les retraites restent inférieures aux salaires, la propension à consommer reste donc élevée. La consommation ne dépend donc plus du revenu absolu, ni du revenu relatif, mais de l'âge de l'agent économique. Ce qui varie vraiment, ce n'est pas sa consommation mais la part du revenu consommée : la propension à consommer. Ces reformulations montrent les limites de la fonction Keynesienne de consommation. Mais celle-ci a également occulté plusieurs déterminants de la consommation. Ceux-ci sont notamment : le taux d'intérêt, les prix et les facteurs subjectifs. [...]

[...] Elle correspond approximativement à la notion de minimum vital. Lorsque le revenu augmente, la propension moyenne à consommer diminue. La propension moyenne à consommer s'écrit : PMC = or C = cY+Co d'où PMC = c+Co/Y. La propension moyenne à consommer diminue donc lorsque el revenu augmente. La pente de la fonction de consommation est égale à la propension marginale à consommer. Celle-ci est comprise entre 0 et 1. Cette analyse Keynesienne a permis de mieux comprendre comment le montant du revenu détermine le montant de la consommation. [...]

[...] Ces études ont permis la découverte de nouveaux déterminants tels que le revenu relatif, le revenu permanent ou encore le cycle de vie. Facteurs auxquels s'ajoutent le taux d'intérêt ainsi que le prix des biens. Il ne faut cependant pas oublier, même si leur analyse est très difficile de par leur nature même, les facteurs subjectifs. Ceux-ci varient selon les personnes, les périodes, la conjoncture. La loi des débouchés de Jean-Baptiste Say,selon laquelle c'est l'offre qui crée sa propre demande semble alors dépassée. Peut-on alors en déduire que c'est la demande qui crée l'offre? [...]