<strong>I) Au lendemain de la guerre</strong>
A. La crise de reconversion à l'économie de paix
B. Face aux crises des années 20, la difficile quête de l'efficacité
<strong>II) La crise des années 30, la démocratie libérale menacée</strong>
A. Le choc de la crise : des sociétés tétanisées
B. La démocratie en péril ?
C. La démocratie étend ses domaines d'action
<strong>III) La démocratie face à la crise des années 70-80</strong>
A. Le choc de la crise
B. Un impact limité
C. Démocratie ou pensée unique ?
[...] Keynes dans son célèbre Les conséquences économiques de Mr Churchill, publié en 1926. Jean-Noël Jeanneney, dans sa thèse sur François de Wendel en République (Seuil, Paris, 1976), privilégie les mobiles politiques la défense des classes moyennes - chez cet industriel. Mais, il faudrait se plonger dans les archives de la firme ou dans celle de la banque Rothschild, aussi revalorisatrice pour mieux cerner les enjeux du débat. Le pays a été paralysé dans l'été 1926 par une longue grève de s mineurs. [...]
[...] En Angleterre, le Labour demande plus de démocratie, par des nationalisations et une réforme fiscale. - dans le patronat, en particulier en Allemagne, certains industriels audacieux sont sensibles aux vertus de l'organisation et de la cogestion. C'est par exemple le cas de Walther Rathenau, un des maîtres d'œuvre de l'économie de guerre, PDG d'AEG et fondateur avec Hugo Preuss du parti démocrate (DDP : Deutsche demokratische Partei) avant d'être assassiné en juin 1922 pour avoir signé le traité de Versailles[8]. [...]
[...] Là aussi, le nouvel État, en quête de légitimité, alterne concessions pour gagner les ouvriers à la République (accord tripartite du 13 novembre 1918 sur la journée de 8 heures ; finalité sociale affichée dans le marbre de la constitution de Weimar en juillet 1919[13]) et répression pour ne pas s'aliéner le Mittelstand (rôle des Corps francs). B. Face aux crises des années 20, la difficile quête de l'efficacité 1. Des crises économiques et financières apparemment mal comprises : Les élites politiques font preuve d'un manque de lucidité qui aggrave souvent les crises. Pourquoi ? Il est aujourd'hui classique d'incriminer la formation juridique et universitaire qu'ils ont reçu; en France, les 3/4 des parlementaires sont des juristes et ne maîtrisent absolument pas les questions économiques. [...]
[...] La démocratie étend ses domaines d'action Une exigence : s'adapter, trouver des solutions à la crise : 2. La crise suscite une intense réflexion qui contribue à la fois à renouveler et à approfondir la culture démocratique. En Angleterre, les idées de Keynes font leur chemin, même si il fallut un certain temps pour digérer la Théorie générale qui paraît en 1936 et que le gouvernement n'en tient aucun compte[48]. Face aux Conservateurs au pouvoir depuis 1931[49], un groupe de pression s'est constitué qui appelle de ses vœux une intervention plus décidé pour corriger les déséquilibres de la croissance, c'est le Political and Economic Planning dont l'audience reste limité, mais qui a mis le doigt sur le fossé nord-sud (North-South divide). [...]
[...] En France, on reconstruit avec les Réparations des usines à l'identique, en Angleterre, on fait du retour à la convertibilité-or de la (acquis en mai 1925, à la parité de 1914) l'horizon de toute la politique économique, sacrifiant par une politique déflationniste d'une grande brutalité l'industrie à la finance[16] Des capacités d'adaptation empiriques Il n'y a pas de politique cohérente. Les décrets-lois en France permettent des interventions mais limitées, sélectives, les crises étant toujours considérées comme passagères. La vieille thèse de l'assainissement naturel fait des ravages, théorisée aux États-Unis par l'inamovible secrétaire au Trésor des administrations républicaines, Andrew Mellon : c'est le liquidationnisme, tout un programme ! [...]
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