C'est un des premiers thèmes de l'économie de l'éducation, thème développé par Gary Becker en 1964, économiste libéral de l'école de Chicago il étudie la demande individuelle émanant de l'élève étudiant ou de sa famille pour la formation initiale, et du salarié ou de l'entreprise pour la formation continue
[...] L'investissement est négatif. C'est un comportement altruiste. Les parents subissent les coûts et donc ses dépenses peuvent constituer un obstacle pour les familles dont les ressources sont modestes. L'idée de la décision familiale + étudiant ; Pascale Meriot étant traumatisée nous ne verrons pas ce point. La dimension consommation des études Les étudiants ne cherchent pas un investissement rentable mais des satisfactions de ses études. Le contenu des enseignements le passionne et satisfait sa curiosité intellectuelle. Il retire également des satisfactions liées au statut d'étudiant. [...]
[...] Le niveau de diplôme, joue aussi, plus on est diplômé plus on continue à se former tout au long de la vie ; les non diplômés sont donc doublement pénalisés, alors qu'a l'origine le processus de formation continue à été fait pour eux en grande partie. Les cadres et professions intermédiaires sont donc les plus grands bénéficiaires et demandeurs des formations continues. La durée moyenne d'une formation continue c'est 30 heures. Ce sont souvent des formations liés à l'adaptions à l'environnement de travail (utilisation de l'informatique surtout). [...]
[...] Dans ce cas la demande d'éducation est déterminée par les préférences individuelles et le revenu disponible. Préférences et revenu nous ramènent à ce que Pascale disais dans le thème 1 sur l'accès à l'enseignement supérieure lié à l'origine sociale. Préférence et revenu pour les individus d'origine modeste avec un revenu plus faible et une moindre préférence pour l'éducation la poursuite d'étude sera plus faible. Il existe donc une demande sociale liée à l'aspect consommation des études qui est dépendants de l'origine sociale des étudiants. [...]
[...] Le rapport de l'OCDE ne donne pas de taux de rendement en primaire, mais on sait que les taux de rendement de la primaire sont naturellement plus élevés car on y apprend les fondamentaux. On à pas une tendance au rendement décroisant en revanche, plusieurs études montrent une baisse des taux de rendements dans le taux. Il y a 20 ans il était plus « rentable » d'investir dans une licence que aujourd'hui. La théorie de capital humain fait hypothèse quelque part que les familles calculent des taux de rendements. [...]
[...] Expérience professionnelle spécifique ; profil de gains plus contrasté, avec obligation de rémunération par rapport à la productivité marginale. Remarques sur cette approche : Becker suppose une situation de concurrence pure et parfaite, l'employeur est donc obligé de rémunérer son salarié par rapport à la productivité marginale. Et donc le salaire serra souvent inférieure à la productivité car le marché n'est pas parfait ; l'entreprise fera alors un gain même pour une expérience professionnelle générale. Plus le salarié à de l'expérience, plus il est ancien dans l'entreprise, moins la référence de diplôme sera importante ; et donc en fin de carrière le capital humain acquit par l'individu fait plus référence à l'expérience professionnelle acquise au cours de la vie que de ses diplômes originaux. [...]
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