La crise économique que nous traversons provoque de nombreux problèmes, et notamment celui du chômage, dont les chiffres sont préoccupants.
Tout d'abord, qu'est-ce que le chômage, et en quoi est-ce un problème ? Nous pouvons définir le chômage selon le marché du travail. En effet, le marché du travail résulte de la rencontre entre l'offre de travail par les travailleurs, et la demande de travail par les entreprises. Ainsi, lorsque l'offre de travail est supérieure à la demande des entreprises, alors il y a du chômage. Concrètement, la situation de chômage caractérise le non emploi. Cependant, les causes de ce débauchage peuvent être divers, d'où l'existence de différents chômages. Le chômage naturel ou d'équilibre, est le taux minimum qui subsiste en période de plein emploi. La majorité des chômeurs le sont pour une courte durée, et le tissu du chômage se renouvelle constamment. Ainsi, ce chômage ne présente pas un réel problème. Le chômage structurel est lié aux changements des structures économiques, sociales ou démographiques. On peut parler de la modification des moyens de production qui va entrainer le licenciement d'employés qui ne sont plus assez, ou pas qualifiés. Ce chômage que l'on ne peut quantifier, présente des enjeux importants quant aux moyens à mettre en place pour le supprimer ou au moins le réduire. Et enfin, le chômage conjoncturel résulte de la conjoncture économique, illustrée par une diminution de croissance qui par une diminution des revenus va entrainer des licenciements. Ce chômage varie donc avec la croissance et ne devrait donc pas durer. Il est fort en temps de crise, et quasi nul en période de pleine croissance.
Malgré le fait que les causes du licenciement soient diverses, on retombe toujours sur les mêmes acteurs : les entreprises et la croissance. En effet, pour parler de chômage il nous faut décrire le triangle économique formé par les trois temps fondamentaux - production, répartition des richesses et consommation - au coeur duquel les entreprises ont un rôle essentiel. Les entreprises nécessitent trois facteurs de production, dont le travail. Elles embauchent donc des salariés pour produire. La vente de cette production réalise la création de richesse. En effet, lorsqu'on retire des ventes le prix des matières premières, il reste la valeur ajoutée, soit la richesse créée par l'entreprise. Cette valeur ajoutée va permettre de rémunérer les travailleurs. Cette répartition des revenus dote les salariés d'un pouvoir de consommation qui permet de faire fonctionner la production (...)
[...] L'Entreprise, le lien entre la croissance et l'emploi Les entreprises sont le lien entre l'emploi et la croissance : elles embauchent des salariés qui constituent le facteur travail afin de produire. Ensuite elles vendent cette production et créent ainsi de la richesse, nommée valeur ajoutée, ou PIB (Produit Intérieur Brut= sommes des valeurs ajoutées). C'est la variation de ce PIB national qui est la croissance. Ainsi en employant des salariés, les entreprises créent de la croissance. Cette croissance constitue une source de revenus pour les entreprises qui peuvent donc embaucher. Ceci représente le cycle formé par les trois fondamentaux de l'économie : Production, Répartition des revenus, et Consommation. [...]
[...] La reconversion vers un secteur en forte demande de travail est à aujourd'hui une solution, ainsi que les formations par alternance. L'euro, objet de la croissance L'euro est aujourd'hui très élevé face aux autres monnaies mondiales. La hausse de l'euro provoque des mauvais résultats dans la zone euro en générale. Ce phénomène implique que les entreprises réduisent leurs coûts salariaux ou réduisent leurs échanges internationaux. La banque centrale européenne, elle seule, avec les taux d'intérêts peut ralentir ou inverser la tendance. [...]
[...] L'Entreprise, le lien entre la croissance et l'emploi Salaire et investissement 5 a. Le chômage régule les salaires 5 b. Les salaires régulent le chômage Les gains de productivité La Tertiarisation 8 a. Evolution de la part des secteurs d'activité dans les emplois 8 b. L'économie française dépendante de l'industrie automobile 9 III. L'Etat, le chômage, la croissance ? Les politiques économiques et réformes 10 a. De multiples emplois qui restent trop précaires ne résolvant pas la marginalisation 10 b. [...]
[...] De plus, dans cette mesure, la durée d'indemnisation des licenciés économiques (dont la somme est supérieure à celle des chômeurs classiques) s'est vue allongée de 5 mois. Ensuite, Nicolas Sarkozy a proposé d'étendre l'expérimentation du contrat de transition professionnelle (CTP) à 25 bassins d'emploi, contre 7 en 2009. Le CTP s'apparente à une sécurisation des parcours professionnels. Enfin, le gouvernement revalorise l'indemnisation du chômage partiel afin de limiter l'impact social de la crise. A défaut de réduire les embouteillages aux portes de Pôle emploi, cela a le mérite de ne pas les aggraver. [...]
[...] Depuis de nombreuses décennies, ce secteur tertiaire était le moteur de l'emploi en France. Or depuis 2007, les entreprises qui font faillites sont en grande augmentation, et cela pèse lourd dans les chiffres du chômage. C'est la première fois que ce secteur détruit plus d'emploi que l'industrie. L'économie française dépendante de l'industrie automobile Tout ceci n'est pas sans lien, du fait aussi de la dépendance de notre économie à certains secteurs. En effet l'industrie automobile est un des premiers employeurs en France, affirmant représenter directement et indirectement un employé sur dix. [...]
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