Une économie est soumise à des cycles lorsqu'elle se caractérise périodiquement par l'alternance des phases d'activités, dont l'amplitude est chaque fois identique ou proche. Avant la seconde GM, le cycle désignait l'alternance de périodes d'expansion : de croissance de la production en volume et de dépression : contraction en niveau absolu de la production, autour d'un trend horizontal. La crise correspond alors au point de retournement de la conjecture, au sommet de la production (...)
[...] La fluctuation des taux d'intérêts explique la crise. J.M.Clark par son principe d'accélération montre qu'une augmentation de l'activité dans le secteur des biens de consommation démultiplie les commandes de biens d'équipement secteurs introduisant ainsi un effet de déséquilibre dans l'économie. Von Hayek (1931) propose une synthèse des trois à travers la notion d'effet d'accordéon : il prend en compte l'existence de secteurs d'activités (bien de conso et d'équipement), l'existence d'un détour de production, l'épargne (nécessaire à l'investissement) et montre qu'entre ces différentes variables s'établit des fluctuations économiques : l'économie va et vient entre le secteur des biens de consommation et de production, et lorsqu'il s'engorge trop dans l'un des deux secteurs, la crise apparaît. [...]
[...] La crise ne peut que relever du non-respect des règles du marché : excès de réglementation, politiques économiques interventionnistes. Ainsi les crises sont analysées comme des accidents, les conséquences de chocs extérieurs imprévisibles ou d'un fonctionnement imparfait des marchés. Il s'agit ainsi de maintenir l'équilibre budgétaire, de permettre les baisses de salaires, soit de réhabiliter les forces du marché et non pas de laisser l'État intervenir. Dans l'optique microéconomique, un individu qui se juge à l'optimum tel Robinson dans l'arbitrage entre travail et loisir, ou dans la répartition de son patrimoine entre différents actifs, ne peut vouloir changer de situation. [...]
[...] Pour Lucas, les fluctuations de l'activité constituent la réaction optimale des agents à un choc monétaire. Du fait de l'hypothèse d'information imparfaite, un choc monétaire a pour la Nouvelle Économie Classique (NEC) des conséquences réelles du fait de la confusion sur l'évolution des prix, de l'impossibilité de distinguer précisément variation du niveau absolu et modification relatif des prix. La théorie du cycle réel (Real Business Cycle) prend forme à partir des années 80s aux US : Kydland et Prescott (1882) puis Long et Plosser (1983). [...]
[...] II- L'explication libérale : les cycles résultants de chocs exogènes : Impossibilité des crises dans l'analyse libérale : L'économie étant naturellement stable, la crise n'a pas été réellement analysée. En effet, selon la loi de Say, les crises de surproduction sont impossibles : l'offre crée sa propre demande, l'achat d'un produit ne peut être fait qu'avec la valeur d'un autre produit. Si l'économie fonctionne librement, la crise est un engorgement passager, une insuffisance de l'investissement, qui se réajuste d'elle-même en absorbant les chocs qu'elle rencontre. [...]
[...] Ils contribuent ainsi à la croissance mais les profits se réduisent au fur et à mesure de la diffusion de l'innovation. Pendant la phase de décroissance, les entreprises les moins dynamiques font faillites alors que de nouvelles innovations apparaissent : il s'agit du processus de destruction créatrice qui caractérise la croissance. Les fluctuations de croissance proviennent du caractère des innovations apparaissant par grappes La période actuelle se caractérise par l'épuisement des progrès techniques (faible gains de productivité) tandis que les technologies nouvelles n'auraient pas encore favorisé une nouvelle phase d'expansion. [...]
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