croissance économique, XIXe siècle, révolution industrielle, naissance de l'économie politique, pensée économique, rejet du libéralisme, rejet du capitalisme
Le mouvement est avant apporté pour les deux tiers par l'énergie musculaire (humaine, animal…) et un tiers par les moulins éoliens et surtout hydrauliques. Système presque figé depuis le XIIIe siècle. La puissance reste faible et le travail soumis aux caprices de la nature : périodes de crue, tempêtes, absence de vent. De plus, l'énergie calorifique seulement par le bois. La matière ligneuse assure : cuisson, chauffage, fours verriers, hauts fourneaux. Mais au XVIIIe siècle la production forestière ne suffit plus à répondre à la demande.
[...] Les améliorations techniques permettent de diminuer de 20% le prélèvement. En France la sidérurgie à l'anglaise s'impose à partir de 1860 par l'intermédiaire de l'exploitation des houillères du Pas-de-Calais, des progrès du transport ferroviaire. Ensuite H. Cort découvre le puddlage qui permet de produire des quantités plus importantes d'acier. *L'apparition de nouvelles branches industrielles : L'innovation est aussi à l'origine du développement de nouvelles activités qui sont importantes puisqu'elle stimule les entreprises situées en amont ou en diversifiant leur production. [...]
[...] Le tissage prend du retard sur la filature. Cartwright le comble en adaptant l'invention de Watt au métier à tisser. La croissance de la main-d'œuvre rurale permise par la transition démographique rend les évolutions moins pressantes en permettant une croissance extensive *L'ère du fer et de l'acier : Les progrès de la sidérurgie sont directement dus grâce aux efforts des maitres de forge pour substituer le charbon de terre au charbon de bois qui permet de produire des produits de bonne qualité. [...]
[...] Contrairement aux penseurs de son époque, il pense que l'afflux de métaux précieux n'est pas un facteur d'enrichissement, mais cet afflux augmente les prix : il énonce ainsi la théorie quantitative de la monnaie (augmentation des prix avec l'afflux de métaux précieux). Bodin est anti-malthusien et montre que la richesse d'une nation se trouve dans le dynamisme de sa population. * Le pensée d'Antoine de Montchrestien (1575-1621) Son Traité d'économie politique a pour but de redresser l'économie française. Il pense que les problèmes viennent du déficit de la balance commerciale. [...]
[...] Les principaux fondateurs de l'économie néoclassique sont Walras, Jevons et Menger. Leurs travaux seront poursuivis et approfondis par nombre d'économiste et notamment par A.Marshall et Pareto. Pour introduire les néoclassiques, il convient de présenter une théorie se situant entre les classiques et les néoclassiques : celle de JB.Say. Dans sa loi des débouchés selon laquelle l'offre crée sa propre demande, il explique que toute production se transforme en revenu qui se transforme elle-même en demande, la surproduction est impossible. Cette théorie est annonciatrice de la théorie de l'offre chez les néoclassiques. [...]
[...] Ce qui est dû à l'exploitation à outrance et à la création d'une armée industrielle de réserve (chômeurs) qui assure la flexibilité de la production. En raison de cette paupérisation les débouchés sont faibles. La recherche de gains de productivité et la concurrence augmentent la composition organique du capital (intensité capitalistique). Or seul le travail est créateur de richesses et donc source de profit. En diminuant sa part dans la composition organique du capital, le capitalisme diminue son profit. La tendance à la baisse du taux de profit est la contradiction suprême du capitalisme. [...]
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