La croissance est un mécanisme d'accumulation de richesses dont il importe d'analyser les agrégats accumulés et ceux qui ont une influence sur cette accumulation. La démarche peut être quantitative ou quantitative.
Trois facteurs produisent la richesse: le travail, le capital et la terre.
La terre est un facteur de production fixe qui génère une rente pour ceux qui la possèdent.
Le travail est rémunéré sous forme de salaire qui doit être égal au niveau de subsistance.
Le capital est rémunéré par le profit (motif d'accumulation du capital), revenu résiduel après salaires et revenus fonciers (...)
[...] Les années 90-00 seront celles de l'ingérence économique et politique. Elles marquent la cohabitation de chaos et des vœux pieux. Les engagements du Millenium Le texte fondateur de la Conférence de Rio énonce en 7 points les promesses et engagements pris par la Communauté Internationale en matière de développement durable Une déclaration d'intention avant 2005 sur le développement durable (renversement des tendances actuelles de la dégradation des ressources environnementales au niveau local et international ; Réduire le taux de mortalité infantile en 2015 aux deux tiers de celui de 1990 ; Réduire de moitié d'ici 2015 la proportion d'humains vivant en situation d'extrême pauvreté ; Assurer à tous avant 2015 une éducation universelle de base ; Réduire de 75% le taux de mortalité à l'accouchement entre 1990 et 2014 ; Garantir à tous d'ici 2015 un accès aux soins gynécologiques des personnes en âge de procréer ; Diviser par deux la proportion des personnes souffrant de la faim d'ici 2015 (de 800 à 400 millions de personnes) LA FIN DE L'IDEOLOGIE DU DEVELOPPEMENT Deux questions se posent : Qui du concept de développement renvoyé aux oubliettes ? [...]
[...] La traduction française sera successivement soutenable, viable puis durable. La définition du développement durable est donnée par la commission : développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Ce faisant, il convient de favoriser l'harmonie entre les êtres humains d'une part, entre l'homme et la nature d'autre part. Une logique d'abord environnementale Il est visible que le mot durable a la prééminence sur celui de développement : La première priorité est de préserver la planète en adoptant des modes de production plus respectueux de l'environnement ; Le mode de vie et de consommation de l'Occident ne peut être étendu au reste du monde sans menacer gravement l'avenir de la terre. [...]
[...] Elles dépensent une part significative de leurs budgets en frais généraux et de représentation. Les labels de bonne conduite qu'elles délivrent obéissent à des règles décrétées de façon unilatérale. Elles savent aussi à leur façon exploiter les bonnes volontés des bénévoles et leur transparence et leurs bilans laissent souvent à désirer. Des Etats confrontés à de multiples résistances Les états quant à eux ont su récupérer le concept porteur de développement durable en créant des ministères et institutions en charge d'en faire respecter les principes sans toutefois leur attribuer les moyens financiers, juridiques et humains nécessaires. [...]
[...] Ce message est pourtant masqué par les préoccupations économiques (conserver les emplois et la croissance). III Vers l'ingérence écologique Des motivations ambigües Le Nord va déguiser sous des arguments sanitaires et environnementaux des réflexes protectionnistes qui visent à préserver les secteurs industriels menacés par le décollage économique du Sud le plus compétitif. Les normes conduisent à limiter les débouchés de pays pour lesquels les exportations sont pourtant vitales. La confusion des sentiments Tiers-mondisme, néo-malthusianisme et écologie militante se mêlent de façon confuse pour défendre les pays du Sud, en prétendant parler en leur nom pour définir leur propre voie de développement. [...]
[...] B LA MISE EN ŒUVRE DES THEORIES DE LA CROISSANCE AUJOURD'HUI La croissance économique est un phénomène récent et inégalement réparti sur le plan géographique. Les pays occidentaux et le Japon connaissent une forte croissance depuis le XIX° siècle alors que les autres ont tendance à stagner. Certains pays intermédiaires vont connaître un rattrapage rapide au siècle tandis que d'autres ne parviennent pas à décoller. Le rythme moyen de la croissance de production par habitant a été de entre 1400 et 1820, de entre 1820 et 1950 et de depuis 1950. [...]
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