Qu'est-ce que le long terme ?
En général, on se réfère à une longue période
Mais plus précisément, ce qui diffère le court du long terme, c'est le rôle que joue l'accumulation des facteurs de production.
A court terme : Pas d'effets d'accumulation des facteurs. Ce sont les effets sur la demande qui vont affecter la croissance (aspects conjoncturels)
A long terme : L'accumulation des facteurs de production (capital, travail et/ou les deux) va être à la base de l'explication de la croissance de long terme. Accumuler des facteurs pour accumuler des quantités produites : mécanismes d'offre.
Donc, évolution de la croissance doit être vue à travers celle de ces déterminants de long terme (...)
[...] Plusieurs facteurs de la croissance endogène engendrent des externalités. Ainsi, le rendement privé d'un investissement en capital physique ou dans de nouveaux produits est toujours inférieur à son rendement social. Si l'investissement joue un rôle social alors l'Etat doit ainsi jouer un rôle important dans l'affectation des ressources. Il y a en général deux secteurs dans l'économie. Le premier secteur contribue au bien être présent des individus (agit sur le stock de production). Le deuxième secteur contribue au bien être futur des individus, il va agir sur la croissance de cette production. [...]
[...] Ainsi, la croissance du PIB/tête ne suit que celle du progrès technique (la productivité totale des facteurs). On notera ici que le niveau de l'épargne (et donc l'investissement) n'affectent pas le taux de croissance de long terme du PIB/tête qui suit une marche naturelle. En revanche, l'épargne affecte le niveau du capital investit et donc celui de la production par tête. Cette thèse reste tout de même une thèse optimiste où la croissance de long terme du PIB est stable, bien que suivant une tendance naturelle (celle du progrès technique et de la démographie), exogène au modèle étudié. [...]
[...] La faute est attribuée aux différentes variables empiriques qui sont censées représenter ce capital humain (Temple, 2000). Car jusque là, la variable la plus en vogue utilisée était celle reliée au nombre d'années d'études (ou niveau d'étude) qui pouvait être mal mesurée. Cependant, l'étude réalisée par l'OCDE (2003), montre qu'en retenant des variables de capital humain (niveau d'éducation) de meilleure qualité et en spécifiant de manière plus propre les spécifications économétriques, on pouvait trouver un effet positif et significatif entre capital humain et croissance. [...]
[...] Une façon de retarder l'état stationnaire où la croissance s'annule est alors de s'ouvrir aux marchés étrangers encore rentables. Au delà de cette théorie complète, une intuition très importante qui va être reprise par les nouvelles théories de la croissance est discutée chez Smith (et qui est optimiste): l'idée que la productivité des travailleurs peut être améliorée par la division du travail. Explication : En effet, l'économie de coût faite en réduisant les changements d'opération par une même personne et expertise accrue grâce à la spécialisation. [...]
[...] Jorgenson et Stiroh (2000) obtiennent les mêmes résultats dans une étude alternative sur les Etats Unis. En France, on a quelques résultats équivalents trouvés par Melka, Nayman, Zignago et Mulder (2003). En particulier, la contribution à la croissance des TIC s'est accrue dans les années 1995-2000 par rapport à la période ayant précédé (1980-1995). En revanche, cette contribution reste relativement faible en valeur absolue par rapport à celle des autres facteurs de l'économie car la part de l'investissement en nouvelles technologies dans le total du capital investit reste relativement faible en France. [...]
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