A la fin des années 90, beaucoup de commentaires, aussi bien de journalistes que d'économistes, mettaient en avant ce qu'ils appelaient « la nouvelle économie », c'est-à-dire toutes les activités liées aux nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) comme étant les activités qui détermineraient l'avenir de la croissance économique mondiale. Cette supposition souligne le rôle de l'innovation et donc de l'investissement dans la croissance économique. En 2003, la France a connu une croissance économique très faible. Or, il semblerait que cela corresponde à un ralentissement de l'investissement des entreprises. Il y aurait donc bien une corrélation entre l'investissement et la croissance (...)
[...] La comptabilité nationale englobe dans la notion d'investissement l'acquisition d'un capital fixe qui est utilisé pendant plus d'un an. On parle de formation brute du capital fixe pour désigner le capital fixe qui ne fait que renouveler le capital existant (par exemple, le remplacement d'une ancienne machine) et le capital fixe qui s'ajoute au capital déjà existant (par exemple, l'acquisition d'un nouveau local) que l'on désigne sous l'expression capital net. Cette définition de l'investissement utilisée par la comptabilité internationale ne permet pourtant pas d'appréhender tous les types d'investissement réalisés par les agents économiques car le sens du mot investissement dans la pensée économique est beaucoup plus vaste. [...]
[...] On parle alors d'investissement de capacité. Lorsqu'une entreprise acquiert de nouveaux équipements uniquement pour remplacer à l'identique les équipements existants, on parle d'investissement de remplacement. Son effet sur l'emploi est donc neutre. Lorsque les entreprises acquièrent de nouveaux équipements non pas pour accroître leur capacité de production mais pour maintenir voire réduire le niveau de production en économisant des facteurs de production, on parle alors d'investissement de productivité ou de rationalisation puisqu'il s'agit essentiellement de réduire le coût unitaire de production. [...]
[...] IV) Comment financer un investissement ? L'autofinancement ou financement interne : L'autofinancement regroupe les moyens de financement obtenus au sein même de l'entreprise grâce à son activité (c'est à dire les bénéfices non distribués aux actionnaires et les dotations aux amortissements). En clair, c'est l'utilisation des profits présents ou des épargnes passées. Le financement externe indirect par emprunt bancaire : Les entreprises peuvent recourir à l'emprunt bancaire. On appelle ce type de financement un financement indirect car les banques jouent alors le rôle d'intermédiaire entre les agents économiques ayant des besoins de financement (c'est à dire ceux qui veulent investir) et ceux qui ont des capacités de financement (c'est à dire les épargnants). [...]
[...] Cette supposition souligne le rôle de l'innovation et donc de l'investissement dans la croissance économique. En 2003, la France a connu une croissance économique très faible. Or, il semblerait que cela corresponde à un ralentissement de l'investissement des entreprises. Il y aurait donc bien une corrélation entre l'investissement et la croissance. Problématiques du cours : - Dans quelles mesures l'investissement agit-il sur la croissance ? - Qu'est ce qui fait qu'une industrie investie ou pas ? Quels sont les déterminants de l'investissement ? [...]
[...] Les investissements publics regroupent essentiellement les dépenses d'infrastructures comme la construction et l'entretien des routes ou voies ferrées par exemple ou encore, des établissements scolaires qui correspondent tout à fait à la définition d'un acte d'investissement. Les ménages participent également à l'investissement global d'une nation même si son poids est relativement mineur. L'investissement d'un ménage se limite à l'acquisition d'un logement. II) L'investissement prend des formes multiples : Selon sa nature : L'investissement matériel désigne l'acquisition de capital fixe mesurée par la FBCF. [...]
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