La croissance économique et le développement - conditions de vie et évolution de la société

Résumé du document

Aujourd'hui, on peut remarquer que la liste des pays ayant les plus importants Indices de Développement Humain est presque la même que celle des pays ayant les plus grands Produits Intérieurs Bruts. Mais, de la fin des Trente Glorieuses à nos jours, les revenus n'ont pas augmenté, au contraire des Indices de Développement Humain, ce qui est assez curieux. On peut donc se demander si la croissance économique, c'est-à-dire une augmentation sur une longue période du PIB, est forcément liée au développement, qui lui est une modification des structures économiques, sociales et qui améliore généralement les conditions de vie de la population.
Nous allons voir comment la croissance accompagne le développement, et ensuite pourquoi le développement ne peut pas se réduire à la croissance.

Extraits

[...] La croissance n'apporte pas forcément le développement A cause de la spéculation, le prix des produits pétroliers a fortement augmenté depuis quelques années. Cette hausse profite aux producteurs. Prenons pour exemple l'Arabie Saoudite, qui est très productrice dans ce domaine. Son PIB augmente énormément. Puisque ses produits se vendent de plus en plus cher. Le PIB par habitant de ce pays est donc très élevé. Mais voilà, il y a un petit défaut de l'IDH : le PIB par habitant ne reflète pas les écarts de richesse qui existent. [...]

[...] De même, dans le domaine de la santé, la création d'hôpitaux et les formations de plus en plus avancées de médecins dans les universités créent de l'emploi. La hausse des qualifications permet aussi un meilleur service médical et donc une augmentation de l'IDH. II. Le développement ne peut pas se réduire à la croissance Une forte croissance entraine donc la population dans ce qu'on pourrait qualifier de Cercle vertueux avec à la clé, du développement. Mais est-ce toujours le cas ? Nous allons voir que la croissance n'apporte pas forcément le développement, et que ce dernier peut se faire sans croissance. A. [...]

[...] Ainsi, on investit dans la recherche et le développement pour créer de nouveaux concepts et inventer de nouveaux besoins à satisfaire. Et derrière cela il y a toute une chaine économique : le créateur du produit, son designer, le directeur marketing qui va se charger de promouvoir le produit, les industries qui vont le produire, ceux qui vont construire les machines de ces industries. L'insatiété crée toujours plus de PIB. Les modifications au sein de la société Lors d'une croissance économique, un pays s'enrichit, puisqu'il récupère des fonds grâce aux taxes. [...]

[...] Conclusion La croissance et le développement sont deux notions distinctes. Elles sont souvent associées quand les gains de productivité profitent aux consommateurs et aux salariés mais il faut savoir que l'une peut aller sans l'autre. Si certains voient en la croissance la panacée à toutes les difficultés, pour d'autres, elle n'est que superflue. Ce qui importe aujourd'hui, ce n'est pas d'avoir un simple développement humain, c'est surtout, même s'il faut abandonner toute croissance, d'avoir un développement durable. Références http://fr.wikipedia.org/wiki/Taxe_carbone http://fr.wikipedia.org/wiki/Fordisme http://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_scientifique_du_travail http://fr.wikipedia.org/wiki/Indice_de_d%C3%A9veloppement_humain http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_PIB_(nominal) http://fr.wikipedia.org/wiki/PIB http://fr.wikipedia.org/wiki/Industrie_p%C3%A9troli%C3%A8re_de_l%27Arabie_sa oudite PNUD, Rapport mondial sur le développement humain 2006. [...]

[...] La croissance économique accompagne souvent le développement La croissance économique est, par définition, une augmentation de la production mesurée par l'augmentation du produit intérieur brut. Elle modifie les conditions de vie de la population, ainsi que la société dans plusieurs domaines. A. Les effets positifs sur les conditions de vie La croissance économique est, par définition, une augmentation de la production mesurée par l'augmentation du produit intérieur brut. On a remarqué en 1908 avec le Fordisme, par exemple, que lorsque la production augmente, qu'elle devient une production de masse, et que les prix baissaient. [...]