Fiche mémo sur l'essentiel des facteurs de la croissance économique
[...] Le PIB d'une économie peut être fractionné suivant les composantes de la demande. Consommation des ménages et des administrations Investissements des entreprises, administrations, logements et stocks Différence entre les exportations et les importations de biens et services = échanges extérieurs C + = PIB Chacune de ces composantes apporte ainsi sa contribution à la croissance du PIB Afin de pouvoir faire des comparaisons entre deux dates données, les agrégats retenus sont exprimés en volume, c'est-à-dire à prix constants par rapport à une période de référence (élimination de l'influence des variations de prix) Le PIB ou le PNB peuvent être calculés par tête si on veut mesurer la croissance du niveau de vie. [...]
[...] Les innovations engendrent de nouvelles opportunités d'investissement. La recherche, qu'elle soit fondamentale ou appliquée, doit déboucher à terme sur un accroissement du PIB. Depuis la fin des années 1970, en France, le renforcement de la compétitivité industrielle est passé au premier rang des préoccupations des gouvernements, et un effort en faveur de la recherche et de la diffusion des résultats technologiques (financements publics de la recherche dans les entreprises, crédit d'impôt ) a été enregistré. Il existe également un progrès technique non incorporé dans les équipements : celui des innovations dans l'organisation de la production, dans le contrôle de gestion, dans les relations humaines Le travail Le facteur travail dans le processus de production peut être appréhendé sous les deux aspects quantitatif et qualitatif QUANTITÉ DE TRAVAIL La croissance démographique exerce un impact sur la croissance économique car, d'une part, elle fournit une main d'œuvre abondante (par exemple, le développement de l'industrie au cours de la première révolution industrielle grâce à l'importance de main d'œuvre d'origine agricole) et, d'autre part, elle constitue un débouché pour la production. [...]
[...] Le développement prend en compte et soutient la croissance. Le progrès est l'aboutissement final qui donne un sens au développement et à la croissance LES ÉTAPES DE LA CROISSANCE Les sociétés préindustrielles se caractérisent par la prédominance du monde rural, des activités agricoles et par une forte démographie. La faible productivité agricole due à des techniques rudimentaires maintient la majeure partie de la population active dans le secteur agricole. La société est stable, la production limitée : c'est une économie de subsistance. [...]
[...] Il repose sur l'innovation, c'est-à-dire sur la mise en œuvre de nouvelles combinaisons des facteurs de production ou l'invention de nouveaux produits. Le progrès technique est, à lui seul, un facteur de croissance car il accroît la productivité du capital. Si toutes les machines usées sont remplacées par des machines de même valeur, mais plus productives, la production croît sans que le stock de capital ait augmenté. Tous les travaux statistiques mettent en évidence le rôle joué par le progrès des connaissances et par le raccourcissement des délais qui séparent inventions et applications. [...]
[...] Quelques politiques de soutien de l'offre peuvent néanmoins être bénéfique (financement par l'État de la recherche scientifique qui favorise l'innovation, ou de l'éducation qui améliore la qualification du travailleur) Selon les économistes plus interventionnistes Pour les économistes plus interventionnistes, l'approche des économistes néoclassiques néglige le fait que la production potentielle (maximum possible) ne correspond pas nécessairement à la production réalisée LES KEYNÉSIENS Pour eux, la croissance est fondamentalement instable. Si la demande effective est inférieure au niveau correspondant au plein emploi, la production potentielle ne sera pas réalisée et il y aura du chômage involontaire. Le modèle de Harrod est le plus connu des modèles keynésiens de croissance. [...]
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