Les pays en voie de développement, appelés plus communément pays du Sud, représentent les pays les moins développés au Monde et sont aussi bien souvent les pays les plus pauvres. Toutefois cette corrélation ne fait pas forcément figure de règle générale. La Chine allie par exemple produit intérieur brut (PIB) élevé et niveau de développement relativement faible.
Le PIB est l'évolution des richesses économiques réellement créées par un pays sur le long terme. Il ne représente donc qu'une notion purement quantitative. Dès lors le développement apparaît comme une notion primordiale pour analyser plus en détail le niveau de vie d'un pays. Ainsi l'aspect qualitatif conféré par l'indicateur de développement humain (IDH), composé à la fois du PIB, du niveau de savoir et de la longévité, permet à tout observateur d'acquérir une vision plus large, bien que synthétique, de l'état de santé d'un pays.
Il existe donc un lien indéniable entre ces deux notions bien que l'on puisse se demander si l'évolution de la croissance économique d'un pays traduit forcément l'évolution de son niveau de développement. Il convient donc d'étudier dans une première partie en quoi le PIB est un indicateur pertinent du développement, et ce en particulier pour les pays en voie de développement. Néanmoins, il paraît intéressant d'analyser dans un second temps quelles sont les limites de cette affirmation.
I. Le PIB, un indicateur pertinent du développement.
Cette première partie se doit donc de démonter toute la pertinence du PIB en tant qu'indicateur de mesure principal du développement.
Il semble clair, en effet, que dans certains cas la hausse du niveau de vie, en augmentant le pouvoir d'achat des ménages et donc de fait la consommation globale du pays, permettent d'augmenter les conditions de vie générale de la population. C'est cette analyse qui constitue le fameux cercle vertueux croissance/développement connu de tous les économistes. L'exemple le plus probant de cette réflexion dans les pays en voie de développement reste sans nul doute celui des nouveaux pays industrialisés (NPI) asiatiques. En effet, ces pays, dont les plus grands représentants Singapour ou encore Hong-Kong, ont connu une forte croissance économique durant ces quinze dernières années (...)
[...] C'est donc pour pallier à ce problème d'envergure que les Etats ont mis ou essayent de mettre en pratique deux théories ; celle de Pigou dans laquelle les pollueurs sont les payeurs et celle de Coase qui préconise l'existence d'un marché des droits à polluer. Conclusion : Ainsi le PIB est clairement un indicateur pertinent de développement. Son évolution transcrit en effet en règle générale l'évolution du degré de développement dans les pays en voie de développement. On a pu ainsi mettre en avant un cercle vertueux entre la croissance économique et le développement ; il y'a donc un lien de causalité indéniable entre ces deux notions. Et pourtant les limites de cet instrument de mesure sont nombreuses. [...]
[...] Cette forte croissance fut suivie par une augmentation significative du niveau de développement de ces pays. Ainsi l'accès aux biens et services les plus rudimentaires à savoir l'eau ou l'électricité est désormais quasi-total, ils font en effet parti de leur quotidien. Dans le même temps il convient de noter que le taux d'équipement de ces ménages en produits de technologie tels que la télévision s'est largement accru au fil des années pour atteindre presque 100%. De plus, la population de ces pays a vu sa possession en biens de haute technologie augmenter. [...]
[...] Le PIB, un indicateur pertinent du développement. Cette première partie se doit donc de démonter toute la pertinence du PIB en tant qu'indicateur de mesure principal du développement. Il semble clair, en effet, que dans certains cas la hausse du niveau de vie, en augmentant le pouvoir d'achat des ménages et donc de fait la consommation globale du pays, permettent d'augmenter les conditions de vie générale de la population. C'est cette analyse qui constitue le fameux cercle vertueux croissance/développement connu de tous les économistes. [...]
[...] Croissance et développement dans les pays en voie de développement. Introduction : Les pays en voie de développement, appelés plus communément pays du Sud, représentent les pays les moins développés au Monde et sont aussi bien souvent les pays les plus pauvres. Toutefois cette corrélation ne fait pas forcément figure de règle générale. La Chine allie par exemple produit intérieur brut (PIB) élevé et niveau de développement relativement faible. Le PIB est l'évolution des richesses économiques réellement créées par un pays sur le long terme. [...]
[...] De plus il nous est apparu que les utilisations faites du PIB par les différents gouvernements n'allaient pas systématiquement dans le sens du développement. Et pour finir la croissance économique ne permet pas le développement si la notion de développement durable n'est pas un des axes majeurs des politiques de production. On peut alors se demander si cette étude faite pour les PED aurait la même consistance pour les pays développés d'économie de marché (PDEM). Ainsi l'ensemble des critères énumérés précédemment revêtent-ils la même importance pour qu'il y ait concordance entre croissance et développement ? [...]
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