La croissance est l'augmentation soutenue pendant une période relativement longue d'un indicateur de l'activité économique globale, en général le Produit National Brut (PNB) réel ou le Produit Intérieur Brut (PIB) [définition de François Perroux]. Cela est différent de l'expansion qui se mesure sur une courte période et de du développement qui est une notion qualitative. Afin de mesurer la croissance, on calcule la variation du PIB réel entre deux dates.
Le PIB mesure le niveau de richesse et, afin de comparer la croissance avec les autres Etats, l'un des outils pertinents est le PIB par habitant ou revenu par tête puisqu'il permet de comparer les niveaux de vie.
Cependant, il faut tenir compte des variations de taux de change et de l'inflation : on effectue donc un calcul en parité de pouvoir d'achat (PPI) c'est-à-dire que l'on fait comme s'il n'y avait qu'un seul système de prix relatif dans le monde.
[...] Le développement Le développement est une notion qualitative qui désigne l'ensemble des transformations irréversibles des mentalités et comportements ainsi que des structures économiques et sociales qui accompagnent et soutiennent la croissance économique. Il est lié à l'industrialisation, la tertiarisation, l'urbanisation, la salarisation. Il concerne également l'évolution des valeurs, du bien-être de l'homme. Pour le mesurer, plusieurs indicateurs existent dont l'essentiel est fourni par le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement). Parmi ces indicateurs, l'IDH chiffre le niveau moyen de développement atteint par chaque pays. [...]
[...] Weber, on a expliqué l'absence de croissance économique en Chine pendant de nombreux siècles par le confucianisme qui est au contraire érigé en principe explicatif de la croissance actuelle. De même, certains pays catholiques (Belgique) se sont développés avant d'autres de religion protestante (Ecosse). C'est dire que les facteurs de la croissance sont nombreux et interagissent. Bibliographie indicative La croissance économique de Robert J. [...]
[...] La confiance est essentielle aux échanges marchands. Ainsi, les affaires ne sont possibles que si les parties en présence respectent la parole donnée, sinon, il faudrait passer par des procédures juridiques longues et coûteuses. La rationalisation des activités, c'est-à-dire leur organisation méthodologique en fonction d'objectifs visés, caractérise les sociétés modernes et suppose une codification de plus en plus poussées des activités individuelles et sociales : édiction du droit, codification de l'appropriation du pouvoir . Cette rationalisation s'accompagne également d'un développement de la science et d'une représentation scientifique du monde. [...]
[...] D'autres facteurs qui influencent la croissance économique 1. Le rôle important de la demande. Aujourd'hui, le principal soutien à la croissance économique est la demande. Le rôle de la demande est particulièrement mis en avant par Keynes et ses continuateurs. En effet, ils expliquent que les entreprises, pour déterminer leur niveau de production, et par suite celui de l'emploi, anticipent l'évolution de la demande globale 'est le principe de la demande effective. Toutes les composantes de la demande globale ont un effet multiplicateur, que ce soient les dépenses de consommation des ménages celles des entreprises sous forme d'investissement ou bien celles de l'Etat ou encore les exportations puisqu'elles influencent la croissance. [...]
[...] Le taux de croissance est d'environ par an. À partir de 1820 : on parle de capitalisme industriel et la croissance passe à par an. Depuis cette date on distingue notamment une période d'amorce aux XIXe -début XXe s. ainsi que la période des Trente Glorieuses de 1945 à 1975 qui marque une accélération de la croissance. Le décollage en termes de croissance s'est d'abord effectué en Grande- Bretagne, puis dans le reste de l'Europe et enfin aux États-Unis et au Japon. [...]
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