Selon F. Perroux (1903-1987), la croissance économique correspond à l'augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues du PIB réel. L'Europe occidentale a connu un ralentissement dans les années 80. L'Asie orientale est en période de rattrapage, et donc a des taux de croissance très élevés. Pour l'Afrique, la croissance est négative depuis les années 80 (population augmente plus vite que les richesses, ce qui entraîne une diminution du PIB par habitant). Il y a un écart croissant entre les richesses qui diminuent en Afrique, et qui augmentent en Europe et en Asie. Il y a une distinction entre les continents.
S'intéresser aux facteurs de la croissance, c'est s'intéresser aux facteurs de production. Pour avoir plus de croissance économique, il faut avoir plus de population pour pouvoir produire davantage, car plus de facteurs travail (en théorie). Effectivement en France la population a augmenté, néanmoins il y a eu une diminution de la durée du travail par individu : donc globalement il n'y a pas beaucoup d'heures travaillées en France. Néanmoins, la productivité du travail a beaucoup augmenté en France (chaque heure travaillée permet de gagner plus qu'auparavant. Exemple : pendant le XXe siècle, la productivité du travail en France a été multipliée par 16). Ce travail est devenu plus efficace, car il y a eu des machines plus efficaces
En France, il y a aussi une quantité de capital plus importante dans les entreprises. La quantité de capital par travailleur a beaucoup augmenté au cours du XXe siècle (multipliée par 10 environ). La quantité de capital par travailleur c'est ce qu'on appelle l'intensité capitalistique de la production. Le progrès technique est un des éléments les plus importants permettant la croissance économique. Il sert à améliorer la productivité globale des facteurs (machines, outils plus performants, ce qui permet des travailleurs plus efficaces dans leur travail). Ce progrès technique explique la moitié de la croissance économique, en France et dans les pays du monde (Carré, Dubois et Malinvaud).
[...] Ce taux de croissance nul, c'est ce que Ricardo appelle : L'état stationnaire Robert Solow économiste néo-classique. Il reprend au départ l'analyse de Ricardo, mais il se rend compte que cet état stationnaire n'est pas une vision réaliste. Il va expliquer pourquoi on n'arrive jamais à l'état stationnaire : Ricardo avait oublié le PT. Chez Solow néanmoins, est exogène, car il ne l'explique pas par des phénomènes économiques. Le PT chez Solow, est quasiment miraculeux Il n'explique pas d'où vient le PT Les modèles de croissance endogène Théorie néo-classique créée dans les années 1980 Principaux représentants Romer, Lucas. [...]
[...] - La part des matières premières dans les échanges continue de baisser au profit des produits manufacturés et des services. - Volatilité des taux de change (frein au CI) L'Europe occidentale est le premier exportateur et importateur mondial, et derrière on trouve l'Asie La libéralisation des échanges 2 voies possibles : - Le multilatéralisme : pas de discrimination des avantages commerciaux ; au niveau mondial, c'est l'OMC qui prône le développement du multilatéralisme. - Les accords préférentiels : ils avantagent explicitement un ou plusieurs partenaires commerciaux. [...]
[...] Complément : calcul du taux de croissance annuel moyen (TCAM). Le TCAM s'interprète comme la tendance ou trend de la croissance pour une période donnée La croissance depuis la révolution industrielle 1820-1870 : Cette première période est une période de croissance économique relativement correcte. Elle correspond à la mise en place du capitalisme en Europe. A cette époque, c'est un capitalisme libéral car il y a très peu d'intervention de l'état dans l'économie. 1870-1913 : période d'accélération de la croissance économique. [...]
[...] Tout d'abord il nécessite une double coïncidence des besoins. Le troc entraine donc un gaspillage de temps et il va freiner l'expansion économique. L'introduction de la monnaie permet de fluidifier les échanges et donc elle permet le développement des échanges économiques - Étalon de valeur : la monnaie permet d'exprimer tous les prix de la même façon : à nouveau cela permet les comparaisons et facilite les échanges - Instrument de réserve de valeur : grâce à la monnaie, on va pouvoir transférer du pouvoir d'achat dans le futur. [...]
[...] On ne sait toujours pas pourquoi il y a des différences de coûts de production entre le nord et le sud. On va avoir une réponse à ce problème grâce à la théorie HOS La théorie suédoise de l'échange international Ohlin (1934) énonce la loi des proportions de facteurs en se fondant sur l'origine des différences de coûts : Un pays tend à se spécialiser dans la production pour laquelle la combinaison de facteurs dont il dispose lui donne le maximum d'avantages ou le minimum de désavantages. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture