Une crise financière concerne les acteurs en difficultés financières, ayant du mal à payer leurs engagements à leurs créanciers. Les agents économiques concernés sont souvent proches de l'état de cessation de paiement. C'est donc un problème de fonds pour l'entreprise, cela peut traduire d'une mauvaise gestion ou d'un environnement économique très défavorable, pesant sur l'activité de l'entreprise. Les raisons peuvent être nombreuses. Une crise financière peut être d'échelle différente. Elle peut être régionale, nationale, mondiale, ou se limiter à un seul secteur d'activité (...)
[...] Si l'entreprise va mal, ses résultats vont être mauvais et leur publication fera chuter le cours de bourse. La encore, la part de la société dans l'indice ou elle est cotée est très important. Une grosse entreprise peut de par son poids dans l'indice et par effet de contagion, entraîner la chute de l'indice. - Comment est née la crise financière ? C'est du petit marché des subprimes, du nom de ces crédits hypothécaires américains risqués, que tout est parti. [...]
[...] > La représentation graphique de la crise des subprimes. Analyses des causes - Etape 1 : La crise financière part des Etats-Unis en août 2007. La crise débute à l'été 2007 à cause des "subprimes", des prêts hypothécaires consentis à la classe moyenne américaine. Ces prêts on été lancé après les attentats du 11 septembre pour relancer l'économie américaine. En temps normal, un particulier qui souhaite acquérir un appartement peut emprunter en fonction de son salaire et de sa capacité à rembourser. [...]
[...] Enfin, de façon plus générale, l'instabilité du système bancaire et la crainte d'assister à un effondrement en cascade d'établissements de crédit pèsent sur le moral de tous les agents économiques. Ces derniers préfèrent attendre, avant de prendre des décisions, que la tempête se calme. D'où un risque de paralysie de l'économie. Les effets : chute des marchés boursiers, crise du crédit, risque de récession et crise de confiance Comment s'en sortir ? Comment réguler ? Est ce possible ? Quelles politiques ? [...]
[...] Dans les années 1990, la politique monétaire très souple - c'est-à-dire des taux d'intérêt très bas, rendant le crédit très peu cher - menée par le président de la Réserve fédérale américaine Alan Greenspan, avait conduit à la formation d'une bulle spéculative à la Bourse de New York, notamment sur les valeurs Internet. Celle-ci avait fini par éclater au printemps de l'année 2000. Après ce krach, la politique monétaire de la Fed a de nouveau été assouplie pour permettre à l'économie américaine de se relever. Après les attentats du 11 septembre 2001, les taux d'intérêt ont même été abaissés à Cette réduction du coût de l'argent a certes permis de stimuler la consommation des ménages américains, leurs achats de logements et les investissements des entreprises. [...]
[...] C'est une pratique courante : les banques se soutiennent et se prêtent de l'argent entre elles. Mais quand il y a une crise de confiance, c'est tout le système qui s'enraye. Pour éviter un effondrement général et des faillites en cascade, la banque centrale "injecte" des milliards, c'est- à-dire qu'elle permet aux banques de récupérer des liquidités à très faible coût. Malgré cela, certaines banques se sont retrouvées asphyxiées très rapidement : elles ont perdu des sommes colossales avec les subprimes, et elles n'ont pas réussi à poursuivre leur activité de crédit car les autres banques, méfiantes, ont refusé de leur prêter des liquidités pour faire face. [...]
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