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Le protectionnisme entraîne des coûts pour les pays étrangers qui ont moins de débouchés, mais aussi pour le pays lui-même : il y a des coûts pour les consommateurs qui doivent réduire leur consommation. Le producteur va augmenter sa production et donc produire à des coûts plus élevés que le prix auquel on peut produire la même denrée sur les marchés internationaux. La hausse des coûts est le principal argument mis en avant par les économistes néo-libéraux pour le protectionnisme.
[...] Exemple : la chaine globale de valeur du café. Le café est produit par environ 25 millions de producteurs, soit des agriculteurs indépendants ou alors des travailleurs dans des plantations. La plus grande partie est produite dans des exploitations familiales (indépendantes dans une certaine mesure). Les grains de café doivent déjà subir une première transformation. On a 3 négociants qui contrôlent 50% du marché des cerises de café. Il n'y a pas un seul acheteur mais quand même 3 acheteurs qui détiennent la moitié du marché. [...]
[...] On a un autre aspect à caractère beaucoup plus économique qui justifie la concertation horizontale. Rappel sur les économies d'échelle Le cout de production par unité de produit diminue quand la quantité produite par l'entreprise augmente. C'est dû principalement à la diminution des couts fixes par unité de produit. On a le cout variable et le cout fixe. Le out variable est à peu près proportionnelle à la quantité produite. Par contre, dans une certaine gamme de quantité produite, on a les couts fixes qui ne varient pas. [...]
[...] La crise agraire mondiale L'interprétation libérale La pauvreté et la sous-alimentation sont surreprésentées dans le milieu agricole. Le rapport sur le développement dans le monde de la Banque Mondiale était le 2ème rapport consacré à l'agriculture et au développement depuis 30 ans. Le rapport constate que le secteur agricole a été négligé par les gouvernements et par l'aide internationale. Ça dure depuis des décennies. Ils prennent comme point de repère 1980, lorsque 17% de l'aide internationale allait à l'agriculture. En 2005, ce n'est plus que 3%. [...]
[...] C'est le marché qui va permettre de résoudre les problèmes de pauvreté. On a cette idée de relier les petits producteurs via de l'agriculture sous contrat aux chaines de valeur : cela a émergé dans les années 2000 (présent dans le rapport de la Banque Mondiale de 2008). La crise de 29007/2008 a renforcé ce type d'idée. Entreprises et développement (business and development) Le contexte dans lequel cela s'insère : celui de Business and Development : rôle croissant du secteur privé et des entreprises privées dans l'aide au développement internationale. [...]
[...] La protection fait plus que compenser les coûts. C'est très important car cela démontre que raisonner comme si les marchés réels sont des marchés de concurrence pure et parfaite pose problème. Un mauvais point pour les relations internationales Le protectionnisme ouvre la voie à une faible compétitivité : les producteurs ne sont pas encouragés à faire des gains de productivité. Le dilemme des prix agricoles est celui d'un double ancrage. Les prix trop bas sont mauvais pour les producteurs et trop haut, mauvais pour les consommateurs. [...]
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