Les coûts de transaction - publié le 23/01/2023

Thèmes abordés

Économie, économie d'échelle, économie de champ, création entreprise, acquisition d'entreprise, intégration verticale, Production, coût de production, RH Ressources Humaines, salarié, salarié spécialisé, entreprise, incitatif, théorie de Herzberg, facteur d'hygiène, facteur interne, coût de transaction, rente, quasi-rente, vendeur, acheteur

Résumé du document

Ce document se compose d'une série de questions avec des réponses rédigées sur la théorie des coûts de transaction : quelles sont les économies d'échelle et de champ ? Comment peut-on envisager de telles économies dans le cas de fusion et acquisition d'une entreprise ? Des formes hybrides d'entreprise, permettent-elles de telles économies ? Avec quel avantage / désavantage sur l'intégration verticale ?
Pourquoi des incitatifs sont-ils nécessaires dans la firme, alors qu'ils sont inutiles dans une structure de marché ? Quels genres d'incitatifs sont possibles dans une entreprise ?
Qu'est-ce qu'un coût de transaction ? Quel rapport y a-t-il entre coûts de transaction et connaissance imparfaite ?
Que sont la rente et la quasi-rente ? Quel rapport y a-t-il entre le concept de rente, la quasi-rente et la spécificité des actifs ?

Extraits

[...] Si on passe le contrat avec la même personne, on a tendance à lui faire confiance. On en perd notre seuil d'attention et de contrôle, à force de se fournir avec la même personne, on ne contrôle plus et on a du risque. Les coûts de transaction viennent de son opposition avec la théorie néoclassique qui pose l'hypothèse d'un monde sans frottement où l'information circule sans coût. C'est justement cette connaissance imparfaite qui engendre ces coûts de transaction, c'est une relation cause-conséquence. Que sont la rente et la quasi-rente ? [...]

[...] Cela concerne notamment les conditions de travail, les relations dans l'équipe et la rémunération. Les facteurs internes, sont eux, sources de motivation et se rapprochent du prestige du poste, à la mobilité sur la carrière (promotion), à la reconnaissance de l'employeur, à l'indépendance/l'autonomie ou la réussite. La nature de la firme "La nature de la firme" de R.Coase : Pour déterminer la taille d'une entreprise, il faut considérer les coûts de transaction de marché (c'est-à-dire les coûts d'utilisation du système de prix) et les coûts d'organisation de différents entrepreneurs et on peut ensuite déterminer combien de produits seront fabriqués par chaque entreprise et en quelle quantité. [...]

[...] Tandis qu'une alliance entre des entreprises permet un partage de l'information et potentiellement de ressources. Une dépendance trop forte d'une entreprise à une autre, et surtout dans le domaine de la technologie, peut nous amener à nous trouver dans une situation de lock in. Si je suis fournisseur et que je produis une machine tellement sophistiquée que seul notre client peut utiliser, cela nous contraint et réduit notre pouvoir de négociation. Dans le cas où, notre client a besoin de notre produit pour exercer son activité, cela nous place dans une position de hold-up et nous avons la possibilité d'exercer notre contrôle et notre influence sur notre client. [...]

[...] La quasi-rente, pour le fournisseur, revient à la différence entre le revenu qu'il reçoit d'après les termes initiaux de l'accord et le revenu qu'il devrait recevoir pour ne pas mettre un terme à la relation une fois les investissements réalisés. Des partenaires peuvent être amenés à réaliser des investissements spécifiques. Le développement d'actifs spécifiques permet notamment une économie des coûts de production. Or ces investissements peuvent enfermer les parties dans une situation de dépendance bilatérale et qui affecte le bon déroulement des transactions. Lorsqu'un investissement spécifique a été réalisé, les acheteurs et les vendeurs se retrouvent dans une situation de lock in en raison des coûts qu'engendrerait la rupture de leur relation. [...]

[...] Le vendeur et l'acheteur n'ont pas intérêt à interrompre la relation, car cela reviendrait à sacrifier les investissements spécifiques. Le vendeur et l'acheteur chercheront à s'accaparer la quasi-rente. [...]