La récession est la phase de recul de l'activité. Plus précisément, on parle de récession quand on a deux trimestres consécutifs de contraction de l'activité. Si cette contraction se prolonge, on parle de dépression.
Ces évolutions peuvent être constatées autour d'un trend : tendance longue de diminution ou de progression de l'activité.
La crise est définie comme un moment de rupture.
Kondratiev a mis en évidence une succession de cycles d'une durée de 50 à 60 ans sur la période 1770-1920. Il avance une hypothèse monétaire : le principal indicateur et facteur de retournement serait l'évolution des prix. Les cycles Kondratiev touchent l'ensemble des secteurs d'activité et sont visibles à l'échelle internationale.
[...] Explications libérales du chômage
Pour les Libéraux, le travail est une marchandise faisant l'objet d'une offre et d'une demande. Ce marché dans l'idéal devrait fonctionner en situation de concurrence pure et parfaite. Le travail serait donc le point d'intersection entre la courbe de l'offre et celle de la demande, car au point d'équilibre il n'y a pas de chômage. Le seul chômage possible serait le chômage volontaire. L'existence du chômage ne peut s'expliquer que par le non respect des règles du marché.
Explications keynésiennes du chômage
Selon les Keynésiens, la diminution des salaires entraine la diminution de la demande anticipée des entreprises et donc la baisse de l'activité. C'est cette chute de l'activité qui est à l'origine de la chute de l'emploi (...)
[...] La régulation sur le marché 1. Croissance et crise L'analyse des cycles de la croissance Les cycles sont des périodes plus ou moins longues, caractérisées par une succession de phases de hausse et de baisse de la production. PIB CRISE Trend Récession Dépression REPRISE Prospérité Temps La récession est la phase de recul de l'activité. Plus précisément, on parle de récession quand on a deux trimestres consécutifs de contraction de l'activité. Si cette contraction se prolonge, on parle de dépression. [...]
[...] On a pu par exemple interpréter la grave crise de 1973 comme un point de conjonction des situations de crise des trois cycles Kondratiev = 6 Juglar et 1 Juglar = 3 Kitchin Croissance et progrès technique Le progrès technique apparait être une explication de la croissance car : Il permet la mise en œuvre de nouvelles techniques de production et donc des gains de productivité. Il entraine la production de nouvelles marchandises. Economiquement, ce qui est essentiel c'est l'innovation : application industrielle et commerciale d'une invention. On a l'enchainement suivant : Recherche fondamentale Découverte fondamentale Recherche appliquée Invention Innovation Prototype Développement Production commercialisation Mais l'innovation est toujours un caractère ambivalent : elle crée de nouveaux produits tout en mettant en péril des secteurs plus anciens ou certains emplois. [...]
[...] Le seul chômage possible serait le chômage volontaire. L'existence du chômage ne peut s'expliquer que par le non respect des règles du marché. Explications keynésiennes du chômage Selon les Keynésiens, la diminution des salaires entraine la diminution de la demande anticipée des entreprises et donc la baisse de l'activité. C'est cette chute de l'activité qui est à l'origine de la chute de l'emploi. Les politiques d'indemnisation Système d'assurance : ce système implique un financement par des cotisations assises sur les salaires. [...]
[...] Les politiques de flexibilité Flexibilité salariale : une variation des salaires permet le retour à l'équilibre sur le marché du travail. Flexibilité de l'emploi : assouplissement des conditions d'embauche et de licenciement. Flexibilité fonctionnelle : il s'agit de faciliter la polyvalence des salariés. Productivité du travail = Production / Quantité de travail L'inflation L'inflation est définie comme la hausse durable du niveau général des prix à l'intérieur d'un espace donné. On parlera : D'hyperinflation quand cette hausse atteint des niveaux très élevés. De désinflation quand il y a un simple ralentissement de la hausse des prix. [...]
[...] De déflation quand il y a au sens strict une baisse des prix. De stagflation quand l'inflation est accompagnée d'une stagnation de l'activité et d'une augmentation du chômage. Les effets de l'inflation : L'inflation entraine une élévation du niveau de l'incertitude face à l'avenir dans la mesure où l'évolution du niveau général des prix peut difficilement être anticipée. L'inflation modifie la répartition des revenus : sont défavorisés ceux qui bénéficient de revenus fixes. Par contre les agents endettés tirent parti de l'inflation. [...]
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