Cours portant sur les principes économiques fondamentaux. Il s'agit de comprendre pourquoi les grands indicateurs de la vie économique progressent, stagnent ou diminuent. L'analyse des différents concepts de croissance et de développement et les théories sous-jacentes à ces phénomènes, aident à expliquer les fluctuations économiques qui peuvent déboucher sur des situations de crise.
[...] La conquête de nouveaux débouchés: découverte de nouveaux territoires, accès à des marchés autrefois fermés au commerce mondial. Les guerres et les révolutions ont souvent participé aux cycles économiques en favorisant l'appareil militaro-industriel. Comme le fait remarquer Alain Minc, dans L'avenir en face, l'observation de 1 'histoire révèle ainsi que l'on est sorti de la plupart des grandes crises par la guerre, et non par les politiques économiques. La découverte de nouvelles mines d'or ou de nouveaux moyens de paiements a un effet expansionniste selon certaines analyses monétaires du cycle. II.3. [...]
[...] MUET Croissance et cycles II.2. LES CYCLES ÉCONOMIQUES Les économistes ont depuis fort longtemps constaté l'existence de cycles et de fluctuations économiques. Les cycles spécifiques concernent un secteur particulier de l'économie (bâtiment, production agricole par exemple). Ils s'expliquent par des délais d'ajustement entre l'offre et la demande et peuvent être formalisés comme le fameux modèle de la toile d'araignée (Cobweb) adoré» par les étudiants de première année de Sciences économiques . Les fluctuations saisonnières concernent nombre d'activités économiques, du marron glacé de fin d'année à l'arrivée de nouveaux diplômés sur le marché du travail en septembre! [...]
[...] L'analyse de Keynes constitue une révolution dans la pensée économique en légitimant l'intervention de l'État, et a donné naissance à un nouveau paradigme économique, à savoir le courant interventionniste. II Le rejet de l'analyse néoclassique a. Le rejet de la loi des débouchés La célèbre «loi des débouchés» fut démontrée par le représentant français de l'école classique J.-B. Say (1767-1836). Les entreprises distribuent des revenus équivalents à la valeur des biens et services produits; ces revenus sont échangés contre d'autres biens et ainsi l'offre crée sa propre demande. [...]
[...] Les salaires progressent en fonction de ce prix (le pain qui est à la base de l'alimentation permet à l'ouvrier de survivre) et par conséquent les profits diminuent. La part des salaires dans le revenu national progresse donc aux dépens des profits. L'économie tend vers état stationnaire c'est-à-dire, pour employer une expression actuelle, vers une croissance zéro. K. Marx (1818-1883) reprend l'analyse de la baisse du taux de profit de Ricardo, mais sous un angle complètement différent. Pour Marx, la concurrence entre les entreprises et le conflit entre salariés et capitalistes pour l'appropriation du surplus, impliquent les efforts de ces derniers pour substituer des machines aux salariés. [...]
[...] Dès 1820, le mouvement de croissance est enclenché dans la plupart des pays de l'Europe de l'Ouest et aux États-Unis. Le taux de croissance annuel moyen de la productivité s'accélère pour atteindre l'an au début du XXe siècle, y compris pour le Japon qui, suite à l'ère Meiji, rejoint les pays précédemment cités. L'accélération de la productivité se poursuit entre 1913 et 1973, la progression moyenne atteignant en France et au Japon. Un net ralentissement s'est toutefois opéré depuis le milieu des années 70. [...]
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