Analyse Economique et Historique des sociétés contemporaines : le cadre général des activités économiques et sociales

Résumé du document

Introduction : les différentes formes d'organisation économique et sociale.

Organisation : « façon dont un ensemble est constitué en vue de son fonctionnement » (Petit Robert).

- Une organisation est à double dimension : il s'agit du tout et la manière dont fonctionne le tout.
- Il existe une multitude d'organisations. Pour se focaliser sur les organisations économiques et sociales, on utilise la notion de « système ».
- Ce système est composé d'éléments interdépendants, induisant un mécanisme de régulation. Ces interactions permettent la pérennité du système.
- Malgré la régulation, un système peut finir brutalement (mais aussi de manière transitive) bien que les acteurs restent les mêmes : ex. 1989-1991 : la fin du communisme mais les mêmes acteurs.

Institution : « ensemble de règles socioéconomiques mises en place dans des conditions historiques sur lesquelles les individus ou les groupes d'individus n'ont guère de prises pour l'essentiel, dans le court et le moyen terme » (Claude Ménard, L'économie des organisations).

Les systèmes à la fois ressemblants (ex. prééminence du capitalisme dans l'occident) et à la fois différents (différents modes capitalistes de fonctionnement).

Un système économique est composé d'agents et aussi d'institutions (qui créent la différence).

Les économistes ont bien sur des opinions variées selon leur conception idéologique :
- Karl Marx aborde divers modes de production : antiquité, féodalité, « mode de production bourgeois ». Il finit par proposer son système : le socialisme.
- Bruno Hildebrand (école historique allemande), lui, identifie trois systèmes se succédant : l'économie de troc (« naturelle »), « l'économie monétaire » et « l'économie de crédit ».
- Robert Hilbroner distingua 3 principes de fonctionnement : la tradition (normes routinières), l'autorité (hiérarchie centralisée) et le marché (décentralisation des décisions).

L'économie de marché et le capitalisme

I) Les notions de marché, d'économie de marché et de capitalisme :

A) La notion de marché

Marché : lieu de rencontre de l'offre et de la demande dans le but de réaliser un échange et créant des interactions décentralisées de nature institutionnelle.

- Le marché semble être un lieu physique de rencontre entre un offreur et un demandeur.
- A un autre niveau, des marchés ne peuvent être appréciés physiquement : marchés financiers (...)

Extraits

[...] Pour lui, l'économie de marché est un système cohérent de marchés coordonnés, régulés par : o Un système de prix permettant l'ajustement quantitatif de toutes les variables économiques. o La circulation de l'information au travers des signaux que sont les prix qui réalisent une adéquation qualitative entre produits et services offerts et besoins sociaux. Le capitalisme est une notion mettant en avant le critère du capital, un élément régulateur et structurant du système de production. Verley est fortement influencé par l'analyse de Karl Polanyi. [...]

[...] Le marché semble être un lieu physique de rencontre entre un offreur et un demandeur. A un autre niveau, des marchés ne peuvent être appréciés physiquement : marchés financiers Les marchés présentent à la fois : o Des critères organisationnels communs : rencontre de l'offre et de la demande. o De grandes différences les uns des autres : échelle, lieu, légalité, époque Comme les agents intervenant sont différents les uns des autres, l'action est décentralisée. Les agents économiques ont des buts différents quand ils arrivent sur les marchés car les offreurs et les demandeurs veulent tous maximiser leur utilité. [...]

[...] Le régime reste autoritaire. Le PCC conserve tous les pouvoirs et ne tolère aucune opposition. Les inégalités se creusent : si le littoral vit au rythme des modes occidentales, les 800 millions d'habitants des zones rurales continuent de vivre comme dans les 1950s (pas d'eau potable b. Les limites du modèle chinois Le pouvoir a du mal à mettre en œuvre les politiques décidées au sommet : la croissance reste trop importante mais elle repose trop sur l'extérieur pour qu'on puisse la contrôler. [...]

[...] La transition vers l'économie de marché La transition a suscité diverses analyses dans la mesure où elle peut s'effectuer selon différentes modalités et qu'elle peut être vu différemment par les Ecoles. On a notamment : o Le gradualisme cf. Chine. o La thérapie de choc : - La transition libérale étatiste cf. PECO. - La transition désinstituée cf. URSS. Pour la Russie, la transition a été douloureuse : modification des mécanismes de la régulation (privatisations, libéralisation des prix intérieurs ) grâce notamment à Gaïdar et Tchoubaïs. [...]

[...] La productivité est faible à cause du manque de diffusion du progrès technique, il y a gaspillage. C'est dû à l'absence du réel stimulateur qu'est la perspective du profit. On importe des PDEM que des produits manquants ou technologiquement sophistiqués. Trois périodes d'échange avec les PDEM peuvent être distinguées : o Avant 1965 : très peu de relations à cause de la guerre froide et de la méfiance. o Entre 1965 et 1975 : intensification des relations commerciales et financières. o Après 1975 : ralentissement : choc pétrolier / fléchissement de la croissance soviétique. [...]