La pensée économique : L'école classique

Résumé du document

[...] Les classiques conçoivent la société comme ayant une force interne qui en constitue le moteur.
La société est perçue comme en perpétuel mouvement, et les classiques s'éloignent complètement des mercantilistes dans le sens où ces derniers raisonnaient dans le cas d'une situation stable. Les classiques considèrent eux que la société est en perpétuel mouvement. Dans la seconde moitié du XVIII, les classiques sont les témoins des nombreux changements qui se produisent en Angleterre.

Egalement c'est l'apparition de doctrines psychologiques et sociales qui va favoriser cette approche. Notamment c'est l'adhésion à l'utilitarisme : c'est ce qui est utile qui doit être au fond le seul critère de la conduite humaine

[...] Cette concurrence a un double rôle. Tout d'abord, un rôle moteur : la concurrence va donc transformer ce conflit entre nature et hommes en mécanismes économiques et en institutions (politiques ou sociales).

Ce rôle moteur est assuré par la gravité des sanctions que la société va imposer aux individus. En effet, les hommes vont être conduits à vivre dans une tension permanente, car toute situation sociale est menacée. Par la même, l'effort économique accompli par tout individu sera naturellement maximal.

Cette concurrence va structurer la pensée des individus : l'homo economicus apparait. Cet individu qui respecte une morale minimale est contraint d'être rationnel. C'est une forme d'individualiste forcené. Chacun sentant sa position menacée par les autres agit en fonction du critère d'utilité. (...)

Extraits

[...] La production globale résultante des deux productions, va connaitre elle aussi une croissance dégressive. Quelles en sont les conséquences ? - il ne peut y avoir de croissance de la production que s'il y a croissance de la population. - il ne peut y avoir croissance de la population que s'il y a croissance de la production. - la production est parfaitement définie pour un niveau donné de technique On appelle cette production globale Q1 et on la considère maximale. La production effective peut-elle différente de la production maximale ? [...]

[...] Par la même, l'effort économique accompli par tout individu sera naturellement maximal. Cette concurrence va structurer la pensée des individus : l'homo economicus apparait. Cet individu qui respecte une morale minimale est contraint d'être rationnel. C'est une forme d'individualiste forcené. Chacun sentant sa position menacée par les autres agit en fonction du critère d'utilité. Egalement la concurrence va structurer la société : sous l'effet de la concurrence, ce sont les plus doués et les plus travailleurs qui vont survivre. Les plus fragiles, moins armés, moins talentueux, vont disparaitre. [...]

[...] Cette œuvre de Malthus va avoir une influence considérable et une pensée néo-malthusienne existe aujourd'hui. Section 4. Les théories économiques globales 1. La répartition des revenus Au préalable, on doit préciser ce qui rend possible l'apparition des revenus : la production. La production nationale Cette production dépend des facteurs de production existants. Ils sont au nombre de trois : - le travail : le facteur privilégié. Ce travail représente une proportion de la population totale. - la terre : les classiques y accordent une grande importance. [...]

[...] - si la demande est supérieure à l'offre : les prix augmentent, de nouveaux producteurs apparaissent sur le marché et l'équilibre se rétablit. Conclusion : l'Etat dans le principe ne doit pas intervenir, mais en revanche, l'Etat doit intervenir lorsque l'intérêt personnel est insuffisant pour promouvoir des initiatives utiles à la collectivité. A l'Etat d'assurer la justice, la défense, mais également le financement d'infrastructures qu'un seul individu ne pourrait financer La loi de population Cette loi est associée au nom de T.R. [...]

[...] Mill Sa contribution la plus originale c'est le souhait que la société arrive à un état stationnaire. Il déplore la société telle qu'il l'observe. Le meilleur état pour la nature humaine est celui dans lequel personne n'est riche, personne n'aspire à devenir plus riche et ne craint d'être renversé en arrière par les efforts que font les autres pour se précipiter en avant Ce qu'exprime Mill, c'est que cette société n'est pas une situation enviable. Il fait preuve d'une forme humanitarisme. [...]