L'économie française est fragile :
- Déficit budgétaire : l'économie stagne et doit faire face à beaucoup de dépenses
- Taux de chômage élevé
La France n'est pas le pays le plus touché en Europe par le déficit budgétaire (Grèce, Espagne, etc.). Tant que la croissance reste faible, il est très difficile de lutter contre ces déficits. Or, pour relancer cette pleine croissance, nous avons 2 outils privilégiés :
- une politique budgétaire : injecter des liquidités dans l'économie
- une politique monétaire : la politique monétaire est européenne et ne constitue donc plus un outil de lutte contre le déficit pour la France.
Pour 2010, la France a enregistré un taux de croissance de 1,5. C'est mieux que prévu (0,75). Il en va de même pour le déficit : il est de 7,7% du PIB (150 milliards d'euros) au lieu de 8,5% prévu.
Pour 2011, on espère 3% de croissance, 92 milliards de déficit soit 6% du déficit. Puis en 2012, on espère 4,2% de déficit, 3% en 2013 et 2% en 2014 pour pouvoir respecter l'engagement de la France face à la Commission européenne qui impose un déficit maximum de 3% du PIB.
Deux moyens sont possibles pour atteindre cet objectif :
- Loi de finance
- Choix du gouvernement
Ces derniers ont 2 solutions possibles :
- Augmenter les impôts (niches fiscales)
- Réduire les dépenses (geler en valeurs les dépenses de l'Etat en 2011) : baisse des dépenses de fonctionnement et baisse des crédits (sauf pour la justice et la défense intérieure)
Mais ces 2 solutions vont à l'encontre d'une relance économique.
La politique monétaire est soumise à la BCE. Une des priorités de celle-ci est la maîtrise de l'inflation. Elle n'existe pas en ce moment, mais la BCE pense qu'elle peut toujours reprendre (...)
[...] L'investissement baisse et la politique est logiquement moins efficace. On distingue deux cas extrêmes : M'/P=L(Y)+L(R) dY=C'dY-‐TdY+IRdR+dG 0=L'YdY+L'RdR dY/dG= (Tout ça c'est le court terme) A court terme, il y a un effet positif de cette politique sur la demande. La demande augmente et l'offre aussi. Donc a court terme, la politique est efficace. A Moyen terme, l'efficacité est moins grande car les prix augmentent. Et à Long terme, les prix et les salaires sont flexibles. Le salaire réel revient à sa valeur initale. [...]
[...] L'influence d'une variation des salaires en l'absence d'effets de répartition La variation des salaires affecte la situation macro-‐économique car elle constitue un choc d'offre. A court terme, ce choc n'a aucun effet sur la demande et la production. L'équilibre à court terme dissimule un excès de demande de bien. Cet excès de demande de bien se traduit à moyen terme par une augmentation des prix qui réduit la demande globale et accroît l'offre. Les salaires augmentent et l'impact sur la production et l'emploi est négatif. Les salaires augmentent moins que les salariés l'avaient prévu du fait de l'augmentation des prix. [...]
[...] Ne répond-‐il pas, par conséquent à une unique définition ? Comment dans ces conditions être susceptible de variété ? Pour comprendre, il faut d'abord revenir à la signification originelle de la notion d'équilibre économique. Un équilibre, fondamentalement, est une situation dans laquelle chaque agent satisfait au mieux ses intérêts compte tenu des contraintes qu'il subit. Une situation, par conséquent, dont personne n'a intérêt à dévier. Dans une économie dont les marchés seraient organisés sur le modèle de la vente aux enchères, dans une économie où les prix peuvent être modifiés instantanément dès que se manifestent des incompatibilités entre les projets des agents, les deux définitions tendent à se confondre : un excès d'offre signale que certains agents ne peuvent réaliser leurs projets, et qu'ils ont donc intérêt à ce que les prix changent. [...]
[...] L'importance de la baisse dépend de C'. Le taux d'intérêt augmente car les impôts augmentent ce qui fait baisser la consommation, l'épargne puis l'offre de fonds Etude de la politique monétaire La politique monétaire est une politique controversée. Les quantitativistes lui reprochent de ne pas être liée à la production réelle. Elle ne fait bouger que les valeurs nominales. Inversement, la politique budgétaire fait changer la composition de la demande, ce qui peut avoir un impact fort. La politique monétaire n'est plus praticable puisque c'est la banque centrale Européenne (dont le rôle est de lutter contre l'inflation) qui la contrôle. [...]
[...] Cas de la trappe à la liquidité : il existe un taux d'intérêt R minimum en dessous duquel on ne peut pas descendre. Là aussi, la politique monétaire serait vaine et n'agirait pas sur l'investissement En revanche, pour que la politique monétaire soit efficace, il faut que L'(R) soit faible. L'(R) est négative. En effet, lorsque le taux d'intérêt augmente, la demande de monnaie pour elle même baisse. La politique monétaire a pour effet de destabiliser le marché des fonds pretables : Fs>Fd. le taux d'intérêt chute pour qu'on retrouve l'équilibre. [...]
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