[...] Le capitalisme se prépare dès 1944 et se propage jusqu'à 1947 en Europe. A la fin de la guerre, les pays vaincus se voient donc contraints par la force économique et les Milliards de dollars du Plan Marshall. En contrepartie, les pays bénéficiaires ont l'obligation d'adhérer à la culture américaine et devenir des démocraties parlementaires. Les américains créent un système capitaliste dans le but de les enrichir. Puisque tout est détruit en Europe, il va y avoir une prospérité économique, un cercle vertueux de l'économie matérialisé au travers des « Trente Glorieuses ». Pour cela, les américains vont faire en sorte que deux secteurs soient centraux : l'automobile et l'électricité. La modernité apporte une dépendance des Etats-Unis par le pétrole et les appareils ménagers. C'est l'émergence de la production de masse et donc consommation de masse. Les américains proposent donc le Fordisme et un interventionnisme étatique. C'est le « new deal », un changement paradigmatique de modèle de développement d'une économie de subsistance à une économie de marché. Le capitalisme concurrentiel, à régulation marchande, va péricliter, muter en capitalisme monopolistique.
[...] Le keynésianisme appliqué
Le keynésianisme est une politique économique couplée à un activisme budgétaire (déficit) comme stratégie de retour au plein emploi. Et également de prélèvement dans une optique de transfert.
La politique de « stop and go » indique qu'il va y avoir des modifications cycliques qui ne résultent pas des comportements individuels mais des politiques publiques. Les politiques publiques peuvent alors accélérer comme baisser la machine économique. C'est une alternative de relance économique (go) et stabilisation (stop) en jouant avec les grands agrégats économiques (taux d'intérêt...).
En 1948 et 1973, les Etats-Unis la mettent en oeuvre avec Truman. Après une politique de relance (go), pour limiter inflation et chômage, Truman (démocrate, plus socialiste) décide une politique de stabilisation (stop) avec blocage des prix, gel des salaires, augmentation de la pression fiscale sous prétexte de « l'effort de guerre ». En plus, on va mener une politique restrictive des crédits qui resserrera la masse monétaire. Pour cela, on créé les bons du trésor au travers de la FED, banque fédérale américaine.
[...] La Yougoslavie de Tito et l'Albanie vont commencer à se rebeller contre le pouvoir soviétique. Dès lors, pour la Nomenklatura, Gorbatchev est le responsable de cet échec. Limogé, il est remplacé par Brejnev, chargé de privilégier les membres du parti, par de nombreuses réformes économiques originales. Libermann, économiste, met en place une théorie : de nouvelles méthodes de planification fondées sur le centralisme démocratique. Aucune entreprise n'est privée mais elles doivent devenir efficaces. C'est une forme de libéralisme déguisé avec pour finalité de produire, stimulé par des primes.
A cause de la présence de résistances culturelles au capitalisme, il convient de s'interroger : pourquoi le système économique, social et politique soviétique a-t-il conduit à une situation de blocage ? Ce n'est que parce que les gens sont libres (démocratie) qu'ils peuvent entreprendre (libéralisme). Face à l'ordre, au fichage, au KGB, l'URSS rate son décollage économique. A noter qu'il y a une gérontologie des dirigeants avant Gorbatchev qui dirigea l'URSS entre 1985 et 1991.
Avec la Pérestroïka (reconstruction) et la Glasnost (transparence, liberté d'expression), il veut faire un libéralisme communiste qui se buttera à la puissance de l'intelligencia. Malgré une forte image favorable à l'international, les réformes changent les habitudes des habitants. Et de nombreux pays demandent leur indépendance (...)
[...] Entre 1978 et 1995, la Chine connaît alors une croissance : son PIB est multiplié par trois. Ce succès tient au fait que la transition entre Mao et Xiaoping s'est effectuée de manière graduelle : on a ajouté à l'économie planifié des mécanismes de marché. Tout ce qui était régulé par l'Etat va le devenir progressivement par le marché. C'est pour cela que l'on parle d' économie socialiste de marché De la transition au capitalisme Le 15 Avril 1989, l'ancien Premier Ministre Hu Yaobang meurt d'une crise cardiaque lors d'une allocution au parti communiste. [...]
[...] Il faudra attendre 1985 et les travaux de James Baker (Républicain) pour que les PAS deviennent plus intelligents. Les PAS de Backer vont être abrogés par ceux de Bradi (Républicain, Secrétaire au Trésor sous Reagan et Bush) en 1989. Il dit que si le PAS reste un instrument de redressement de la dette, il faut quand même néanmoins assouplir une stratégie de gestion de la dette. Pour que les PAS soient efficaces, il faut réduire la dette et que les créanciers acceptent de prêter de nouveau. En clair, injecter des liquidités. [...]
[...] C'est la new economics qui s'oriente vers deux horizons : le court terme et le long terme. Nixon (Mandat Républicain de 1969 à 1973 puis à 1974) met en place une politique de stop, une politique de rigueur. Le but étant déflationniste en faisant une politique monétaire restrictive donc augmentant les taux d'intérêts, bloquant les rémunérations des fonctionnaires. Au paroxysme de la politique de stop (chômage et ralentissement économique), on fait une politique de go. Les 30 Glorieuses (1945-1973) prennent fin avec un premier choc pétrolier : une hausse généralisée du pétrole qui fait de l'ombre à la domination des Etats-Unis. [...]
[...] Définition du Club de Paris : C'est un groupe informel de créanciers publics qui tente de trouver des solutions concertées face aux difficultés de paiement des pays endettés. Le but est de négocier pour accorder un allégement de la dette (rééchelonnement sur la durée, renégociation des obligations du service de la dette comme le taux d'intérêt). On a créé un tel club car l'Argentine a été asphyxiée par la dette en 1956 et a alors décidée de rencontrer ses créanciers à Paris. De 1956 à 19670, le club fonctionne de façon informelle avant d'être réglementé. [...]
[...] On dit que ces prêts constituent la part multilatérale de la dette extérieure (créanciers étrangers) publique. Cette démarche altruiste implique un effet pervers : les autorités politiques ont confondues les aides apportés à l'Etat et leur enrichissement personnel. Cette arrivée massive d'argent a favorisée la productivité du pays et donc permis d'exporter plus. Si les pays pauvres exportent, ils obtiennent de l'argent. Ces pays pauvres vont donc avoir de l'argent en retour et pouvoir rembourser. Etats du Nord Banque mondiale Autres pays du Sud Banque privées La dette extérieure des pays pauvres se résume essentiellement à la relation économique internationale. [...]
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