Les différentes formes de capital :
- Le capital technique : ensemble des biens achetés par l'Ese et qui lui permettent de produire. Il se décompose en capital fixe qui est l'ensemble des moyens durables nécessaires à la production (machines, locaux) et en capital circulant qui est l'ensemble des moyens incorporés dans la production (conso inter).
- Le capital financier : il correspond aux sommes d'argent placées dans le but d'obtenir un revenu ou une plus-value.
- Le capital humain : désigne les capacités intellectuelles et professionnelles d'un individu. On parle d'investissement en capital humain pour montrer l'importance de l'éducation et de la formation dans la production.
Gary Becker, économiste USA, a développé la théorie du « capital humain » pour laquelle il a reçu le prix Nobel en 1992.
- Le capital social : c'est la valeur des apports en nature ou en numérique mis à disposition d'une société par les propriétaires ou les associés.
L'investissement selon la Comptabilité nationale :
FBCF : notion comptable et mesure officielle de l'investissement réalisée par l'INSEE. C'est la valeur des biens durables acquis pour être utilisés pendant au moins un an dans le processus de production. Elle ne prend en compte que l'investissement matériel et les logiciels.
Les investissements immatériels sont comptabilisés comme consommations intermédiaires.
L'investissement est effectué principalement par 3 Secteurs Institutionnels :
- Les SNF, qui investissent en achetant des biens d'équipement et des locaux)
- Les APU, qui investissent en développant des biens d'équipement collectifs.
- Les ménages, qui investissent par l'achat de logement. Tous les autres achats de biens durables des ménages sont traités en consommation finale.
Investissement net : FBCF (ou Invest. Brut) - amortissements
Désigne l'investissement nouveau et permet une augmentation du volume du K fixe.
Investissement brut : montant total des investissements, c.à.d. l'Investissement nouveau + l'investissement qui renouvelle le stock existant obsolète ou usagé.
Amortissement : (valeur de l'Invest. / durée de vie de l'Invest.)
Somme que l'Ese met de côté afin de reconstruire son capital fixe usagé ou obsolète (...)
[...] L'introduction du progrès technique s'accompagne d'une progression de l'emploi à long terme. En revanche, à court terme, il entraîne des suppressions d'emplois. De plus, il n'est pas évident que les qualifications nécessaires dans les nouveaux emplois correspondent à celles des emplois supprimés. Le multiplicateur d'emploi Kahn a dégagé de ses travaux un multiplicateur d'emploi Le raisonnement est le suivant : soit un Etat qui entreprend la construction d'autoroutes. L'Ese qui réalise l'opération doit embaucher de nouveaux ouvriers : c'est l'effet primaire de l'investissement. [...]
[...] L'investissement est donc à l'origine du capital. Les différentes formes de capital : Le capital technique : ensemble des biens achetés par l'Ese et qui lui permettent de produire. Il se décompose en capital fixe qui est l'ensemble des moyens durables nécessaires à la production (machines, locaux) et en capital circulant qui est l'ensemble des moyens incorporés dans la production (conso inter). Le capital financier : il correspond aux sommes d'argent placées dans le but d'obtenir un revenu ou une plus-value. [...]
[...] CONCLUSION : L'émergence des NTIC a modifié en profondeur les processus de production depuis les années 1970 dans la plupart des pays industrialisés. Cette transformation s'accompagne de la diffusion de nouveau biens et de services liés à l'industrie du loisir. Mais ces derniers suffisent-ils à maintenir la croissance et un retour au plein emploi ? La consommation de ces nouveaux biens et services suppose une disponibilité accrue des consommateurs. On peut se demander si la réduction du temps de travail n'y joue pas un rôle essentiel ? [...]
[...] Le rôle de l'investissement sur la demande est au cœur de l'analyse keynésienne. Le mécanisme du multiplicateur ( D Keynes montre qu'une dépense d'investissement injectée dans le circuit économique provoque une distribution de revenu d'un montant plusieurs fois supérieur à celui investi. Le multiplicateur keynésien établit donc une relation entre les variations de l'investissement et les variations du revenu. Il s'écrit : k = avec c = pmg à consommer. Donc pour lui, le multiplicateur d'investissement dépend de la tendance à consommer une fraction du revenu supplémentaire distribué, qui augmente le volume de production et donc suscite un investissement net. [...]
[...] On peut expliquer ce phénomène par une diminution du taux de marge des Eses du fait d'un nouveau partage de la VA ainsi que de la faiblesse de la demande et des taux d'intérêt élevés. - 1985 à 1991 : forte reprise des investissements grâce au dynamisme de la demande et de l'amélioration du taux de marge (redressement du taux de marge grâce à la politique de rigueur de 1983). - 1991 à nos jours : ralentissement de la croissance de l'activité en France et à l'étranger. L'investissement entre en phase de blocage. [...]
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