Le troc correspond à l'échange direct d'un bien contre un autre bien sans intermédiaire monétaire. Ainsi définit, le troc pose un certain nombre de problèmes :
- Le troc n'est concevable qu'entre un nombre limité de personnes.
- L'échange direct n'est pas toujours possible car les besoins ne sont pas toujours réciproques.
- Les objets à échanger n'ont pas tous la même valeur estimée.
- Les biens ne sont pas toujours divisibles et il n'est pas toujours facile de les stocker.
La présence de la monnaie permet donc de résoudre deux problèmes :
- La monnaie permet de diviser le troc en deux opérations distinctes, elle se présente donc comme un bien intermédiaire.
- La valeur de la monnaie est reconnue par tous ce qui permet de comparer la valeur des biens entre eux.
D'une manière générale, on peut définir la monnaie comme l'ensemble des moyens de paiement qui permet aux agents économiques de régler des dettes nées de leurs échanges (...)
[...] Dans ce contexte la monnaie est intervenue comme un moyen de remplir des obligations sociales comme la compensation en cas d'offense, le règlement des dots lors des alliances matrimoniales. Elle a une fonction de pacifier la société ce qui donne à la monnaie un certain pouvoir. La monnaie n'est pas un bien comme un autre car elle permet à son détenteur de posséder un certain pouvoir et celui-ci se manifeste à 3 niveaux : Au niveau individuel, la monnaie est un élément qui donne du pouvoir d'achat et nous permet de se libérer de toutes les dettes qui naissent de nos échanges. [...]
[...] Les caractéristiques de la monnaie manuelle : Les billets de banque comme les pièces actuellement en circulation ont : - Un cours forcé c'est-à-dire qu'ils ne sont pas convertibles en métaux précieux ; - Un cours légal c'est-à-dire tout créancier est tenu de les accepter comme moyen de paiement. Ils ont donc un pouvoir libératoire illimité ; Le pouvoir libératoire illimité correspond à la propriété conférée à une monnaie de libérer son détenteur de toute dette d'un montant équivalent ce qui signifie qu'un créancier ne peut refuser cette monnaie comme moyen de paiement. Remarque : Contrairement aux billets, les pièces sont dotées d'un pouvoir libératoire limité. [...]
[...] La liquidité est l'aptitude d'un actif à être transformé en moyen de paiement plus ou moins rapidement et à un coût plus ou moins faible. On peut ainsi classer les actifs par ordre de liquidité décroissante des plus liquides au moins liquides : - La monnaie est un actif qui se confond avec la liquidité : Les actifs monétaires sont donc les actifs les plus liquides. - Les actifs quasi-monétaires (les instruments d'épargnes à court terme tels que les comptes sur livrets) sont des actifs financiers liquides. [...]
[...] Les billets deviennent alors une véritable monnaie s'ajoutant à la monnaie métallique. Pour éviter le risque de faillite de l'institut d'émission au cas où la quantité des billets en circulation était supérieure à l'encaisse-or ; l'Etat à décider d'attribuer aux billets un cours forcé et un cours légal. Le cours forcé est une décision prise par l'Etat qui dispense l'institut d'émission de rembourser les billets en or. Le cours légal c'est la propriété de la monnaie par laquelle les agents économiques sont tenus de l'accepter comme moyen de paiement. [...]
[...] La monnaie scripturale correspond ainsi à la monnaie née du jeu d'écriture sur les comptes de dépôt. Les instruments de circulation de la monnaie scripturale. Pour assurer la circulation de la monnaie scripturale les banques ont progressivement mis en place un certain nombre d'instruments. On peut ainsi aujourd'hui distinguer cinq types d'instruments de circulation de la monnaie scripturale : Le chèque bancaire, le titre interbancaire de paiement, le virement bancaire, la carte bancaire, le porte-monnaie électronique. Ces instruments contrairement à la monnaie ne peuvent pas être utilisés indifféremment pour tous les règlements. [...]
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