Tout comme Ricardo, le modèle de libre-échange, l'analyse « standard » explique le sens de l'échange par la distribution des avantages comparatifs. Mais on parle désormais d'avantages relatifs, et ils n'auront plus pour fondements les coûts comparés, mais les prix relatifs des biens. L'objectif de cette reformulation est de mettre en cohérence l'analyse du commerce international avec le cadre général de l'analyse standard : il est possible d'obtenir simultanément un équilibre optimal interne et externe : équilibre des marchés nationaux simultanément avec l'équilibre international : un équilibre optimal de libre échange.
[...] A. Comportement de l'offre de l'économie nationale
Dans un modèle simplifié à 2 biens, il est possible de tracer une courbe des frontières de possibilités de production (ou courbe de transformation). Sur chaque point de cette courbe, on a la quantité optimale que l'économie nationale peut produire.
[...] Quand il y a une différence entre les prix relatifs des biens sur le marché mondial et national, il y a possibilité d'échanges avantageux pour les protagonistes, grâce au nouveau prix qui va s'imposer. Les producteurs nationaux s'adaptent au prix, les équilibres de production se font en fonction du prix de libre échange, et non plus au prix d'autarcie.
Donc l'ouverture est traduite par l'adaptation des comportements des producteurs nationaux en fonction des prix mondiaux.
Les producteurs nationaux sont obligés avec l'ouverture de s'adapter aux prix mondiaux (prix de libre-échange). (...)
[...] Un peu de commerce vaut mieux que l'autarcie Samuelson. Les niveaux de prix relatifs d'autarcie et de LE déterminent les niveaux de consommation du pays. On aboutit à un bref récapitulatif : - La possibilité d'un pays à commercer à un prix relatif différent de son prix d'autarcie. Cette possibilité génère un gain en termes de bien-être. En général, ce pays se spécialise dans le bien qui a le prix d'autarcie le plus faible, et cette spécialisation apporte un gain au consommateur. [...]
[...] C'est cette dotation unique, ces différences qui expliquent l'échange international. Dotation et intensité factorielle Dotation factorielle (ou abondance factorielle) : 2 conceptions : - abondance physique quantitative - abondance en termes de rémunération Abondance factorielle Abondance physique C'est celle qui vient de la quantité de facteurs disponible dans l'économie nationale. C'est le rapport K/L qui exprime l'abondance du pays en K relativement à son abondance en L. Ce n'est pas le montant absolu en K qui fait le montant de la dotation en K. [...]
[...] L'analyse compare 2 situations : - l'autarcie d'un côté : pas d'échanges internationaux - l'économie de libre échange : économie insérée dans les réseaux de production et d'échange (ouverte sur les marchés mondiaux). Dans un premier temps nous traiterons du cadre d'analyse en tant que tel, puis nous verrons à quoi ressemble un équilibre d'autarcie, et enfin d'appliquer l'ouverture. SECTION 1 : Cadre d'analyse et hypothèses de bases sur l'ouverture Les propriétés d'une économie nationale L'analyse repose sur un certains nombres d'hypothèses qui satisfont les pays qui participent à l'échange : - L'échange se réalise entre 2 espaces économiques rendus distincts par l'existence d'une frontière infranchissable pou les facteurs de productions (capital, travail, terre). [...]
[...] Si > K/LFRANCE, alors l'économie du pays étranger * est plus abondante en L que l'économie nationale française. La rémunération factorielle C'est l'abondance factorielle considérée sous l'angle des rémunérations de facteurs, donc sous l'angle du rapport W/r (taux d'intérêt, rémunération du K). Plus le rapport est élevé, plus cela signifie que la rémunération du L est importante par rapport à la rémunération du K(r). Le K est abondant par rapport à la quantité de L. si W/rFRANCE > la dotation en L par rapport à la dotation en K en France est supérieure à celle du pays étranger*. [...]
[...] Il s'impose aux acteurs nationaux (consommateurs, producteurs). A partir du moment où il y a une divergence, un écart entre les prix relatifs des biens sur le marché mondial et sur le marché national, il y a possibilité d'échange avantageux. Quand il y a une différence entre les prix relatifs des biens sur le marché mondial et national, il y a possibilité d'échanges avantageux pour les protagonistes, grâce au nouveau prix qui va s'imposer. Les producteurs nationaux s'adaptent au prix, les équilibres de production se font en fonction du prix de libre échange, et non plus au prix d'autarcie. [...]
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