[...] Généralement, l'introduction du progrès technique au sein de l'entreprise a pour objectif d'augmenter la productivité, c'est-à-dire d'économiser du travail, la machine remplaçant l'homme.
Ainsi, en substituant du capital (les machines) au travail (les hommes), le progrès technique aggrave dans un premier temps le chômage.
2) Exemples
L'accentuation de la robotique dans le secteur secondaire est une des causes des licenciements. Dans le secteur tertiaire, la bureautique détruit les emplois.
B. Progrès technique et emplois : une relation complexe
1) Explication
En considérant que le progrès technique est l'un des facteurs principaux de l'augmentation de la productivité, on s'aperçoit que la relation production-croissance est plus complexe. Deux cas de figure se présentent : Quand l'augmentation de la productivité est supérieure à l'augmentation de la production (et de la croissance économique), des emplois sont détruits ; Quand l'augmentation de la productivité est inférieure à l'augmentation de la production, il y a création d'emplois.
[...] Le chômage structurel
A. Définition
Quand l'excès de l'offre de travail sur la demande de travail est durable (et non conjoncturelle), on dit alors que le chômage est structurel.
Les causes de ce type de chômage sont plus difficiles à combattre, car elles sont plus profondes, ancrées dans les structures socio-économiques de la société (structure économique, démographique et technologique). (...)
[...] Le chômage structurel A. Définition Quand l'excès de l'offre de travail sur la demande de travail est durable (et non conjoncturelle), on dit alors que le chômage est structurel. Les causes de ce type de chômage sont plus difficiles à combattre, car elles sont plus profondes, ancrées dans les structures socio-économiques de la société (structure économique, démographique et technologique). B. Le chômage d'inéquation : un chômage structurel Il y a chômage quand les emplois proposés par les entreprises ne trouvent pas tous preneurs, car la formation des demandeurs d'emploi n'est pas adaptée à la réalité économique. [...]
[...] La solution : seule une reprise de la croissance économique vient à bout du chômage conjoncturel. Si la croissance économique reste faible, l'État va intervenir à travers une politique de relance. B. Le chômage keynésien Le niveau d'emploi ne se détermine pas en fonction du niveau scolaire, mais dépend de la demande anticipée par les entreprises : Keynes qualifie cette demande de demande effective. Plus les anticipations sont optimistes, plus les entreprises vont embaucher, donc plus le chômage va reculer. [...]
[...] La solution libérale pour lutter contre le chômage : diminuer les salaires. En effet, une diminution des salaires entraîne mécaniquement : Une diminution de l'offre de travail, car certains salariés seraient découragés par un salaire trop faible ; Une augmentation de la demande de travail, car les entreprises sont incitées à embaucher compte tenu de la faiblesse du salaire. Conséquence : Cette baisse des salaires va aboutir à la situation où l'offre est égale à la demande, c'est-à-dire à une situation de plein emploi. [...]
[...] Le progrès technique, créateur d'emploi A. Un effet sur la demande Explication Le progrès technique permet une diminution du temps nécessaire à la production d'un bien (c'est-à-dire, une augmentation de la productivité, d'où une baisse des coûts de production). L'entreprise peut alors : Baisser ses prix de vente, c'est l'effet prix ; Augmenter les salaires, c'est l'effet revenus. Exemples En 1950, il fallait cinquante ouvriers pour produire cent voitures. Aujourd'hui, il n'en faut plus que six. Cependant, entre ces deux dates, la demande de voitures a été multipliée par dix, dû à l'augmentation du pouvoir d'achat. [...]
[...] En accentuant les efforts de formation de la main-d'œuvre. II. La flexibilité dans les pays A. Le cas des États-Unis Les États-Unis privilégient la flexibilité externe. En effet, les entreprises américaines ont une grande flexibilité de la gestion de leur main-d'œuvre. Elles n'ont pas peur d'embaucher en cas de reprise de l'activité économique, car elles savent qu'elles peuvent licencier en cas de crise. Les États-Unis favorisent aussi la flexibilité salariale : en effet, il n'y a ni salaire minimum, ni charges sociales. [...]
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