2. La production marchande et non marchande.
On distingue la production marchande de la production non marchande.
La production marchande est destinée à être vendue sur un marché à un prix qui couvre au moins les coûts de production.
La production non marchande est composée exclusivement de services en grande partie financés par des prélèvements obligatoires (pour les services publics) ou par les cotisations (pour les services offerts par les associations, syndicats, partis politiques...).
La part de la production marchande dans l'économie est d'environ 82 % contre 18 % pour la production non marchande.
B. La mesure de la production.
Plusieurs agrégats permettent de mesurer la production.
1. La valeur ajoutée.
La valeur ajoutée est la richesse additionnelle créée par les entreprises et les administrations (publiques et privées). Elle se calcule en faisant la différence entre la valeur des biens et services produits (calculée à partir du chiffre d'affaires des entreprises et de la production des administrations) et celle des biens et services utilisés pour leur production (consommations intermédiaires).
VA = valeur de la production - valeur des consommations intermédiaires
2. Le produit intérieur brut (PIB).
Le PIB (produit intérieur brut) est l'indicateur mesurant les richesses produites dans une économie nationale pour une année. Il se calcule en additionnant toutes les valeurs ajoutées (y compris les richesses produites dans les secteurs non marchands, plus TVA et droits de douanes).
PIB = V.A. + TVA + droits de douanes
Le PIB est égal à la somme de tous les revenus liés à la production (salaires, profits, impôts...).
La variation du PIB indique si l'activité économique est en augmentation ou si au contraire elle diminue. Lorsque le PIB augmente, l'économie est en croissance. Lorsqu'il s'accroît lentement ou stagne, l'économie est en récession. Lorsqu'il diminue, c'est la dépression. Le PIB se décline également en PIB par habitant.
On distingue le PIB du PNB (produit national brut) qui mesure les richesses produites par les seuls nationaux (qu'ils soient sur le territoire national ou non). Il intègre l'activité des entreprises et administrations françaises à l'étranger mais exclut ce qui est produit par les agents étrangers sur le territoire national (...)
[...] Les consommateurs ont évolué dans leur pratique d'achat : ils exigent des produits nouveaux, de plus grandes qualités, et de moins en moins chers. Les entreprises ne peuvent survivre que, si elles innovent (hausse des dépenses de recherche-développement), si elles améliorent constamment la qualité de leur produit, et si elles réalisent des économies d'échelle. Ces changements expliquent en grande partie la tendance à la concentration du système productif. Ces changements ont des conséquences sur la politique mercatique et productive des entreprises, avec une offre de produits plus grande et sans cesse renouvelée. b. L'environnement technologique. [...]
[...] La logistique participe aux objectifs de compétitivité et de rentabilité de l'entreprise. Les enjeux de la logistique sont d'améliorer chacun des domaines d'activité concernés : 0. améliorer la productivité des transports (le but étant de réduire les coûts) ; 0. améliorer la flexibilité dans le domaine de la livraison (le but étant de réduire les délais de livraison) ; 0. préserver la qualité des produits (éviter toute dégradation de la qualité des produits dans le stockage, le transport et la livraison (ex : respecter la chaîne du froid pour les produits frais, éviter la détérioration des produits qui ne seraient alors plus vendable) ; 0. [...]
[...] On peut mesurer la productivité horaire : qté produite / nbre d'heures de travail. ou la productivité par tête : qté produite / nbre d'employés. Pour faire davantage de profit, l'entreprise cherche à améliorer sa productivité. Pour faire des gains de productivité, elle dispose de plusieurs solutions : - soit elle substitue du capital au travail en modernisant ses outils de production ; - soit elle améliore l'organisation du travail (à travers l'OST/taylorisme, le toyotisme ) ; - soit elle parvient à améliorer le rendement de chacun des salariés par la formation et la motivation Le capital humain. [...]
[...] Coûts Qualité Minimiser les coûts en recherchant le meilleur prix Les fournisseurs doivent répondre aux et en réduisant les stocks au minimum exigences de qualité Objectifs de la politique d'approvisionnement Flexibilité Sécurité Capacité des fournisseurs à s'adapter Réduire les risques de rupture des stocks en terme de quantité et de qualité en diversifiant ses approvisionnements Les objectifs de la politique d'approvisionnement peuvent parfois être contradictoires. Il est en effet difficile de concilier la réduction des coûts et l'exigence de qualité, les stocks minimum et la continuité de l'approvisionnement. La fonction "Achats". La procédure d'approvisionnement comprend quatre étapes : 0. la détermination des besoins de l'entreprise 0. la sélection des fournisseurs 0. la commande 0. [...]
[...] Peter Drucker, critique à l'égard des travaux de Maslow, indique que l'entreprise remplit surtout une fonction sociale en permettant aux salariés d'être actif, de se sentir utile, de valoriser des compétences et des savoir-faire, d'avoir un statut social, de tisser des relations à l'intérieur et à l'extérieur de l'entreprise. BTS 1 ÉCO. d'E. THÈME 1. LES DIFFÉRENTES APPROCHES DE L'ENTREPRISE. Chapitre II. L'ENVIRONNEMENT ET LA CULTURE DE L'ENTREPRISE Objectifs du chapitre : λ Identifier les étapes de la vie de l'entreprise. λ Identifier les différentes composantes de l'environnement de l'entreprise. λ Définir l'identité et l'image de l'entreprise. λ Identifier les éléments de la culture d'entreprise. λ Mettre en évidence le rôle de la culture dans la gestion. λ Caractériser le projet d'entreprise en montrant l'intérêt et les limites. [...]
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