Economie d'entreprise

Résumé du document

[...] L'entreprise intervient sur de nombreux marchés et entretient de nombreuses relations avec différents partenaires comme les clients, les fournisseurs, l'état, les salariés, les organismes sociaux (sécurité sociale, le pôle emploi, les caisses de retraite), les propriétaires. Toute entreprise crée de la valeur appelée valeur ajoutée (la valeur qu'elle rajoute à ce qu'elle achète) répartie entre les salariés, l'état, les prêteurs, les propriétaires et l'entreprise elle même.

2. L'entreprise : unité de répartition

Les parties prenantes dans la valeur ajoutée sont les salariés sous forme de :
- Les salaires
La participation des salariés càd perception d'une partie des bénéfices
Les administrations sous forme de prélèvements obligatoires de l'état, des collectivités territoriales (commune, département et région), les organismes sociaux (cotisations salariales et patronales)
Les apporteurs de capitaux comme les propriétaires qui reçoivent des dividendes et les banques qui reçoivent des intérêts en contre partie du service qu'elles rendent.
L'entreprise va placer une partie de ses bénéfices en réserve pour assurer le financement de ses investissements par auto financement.

[...] Quelle que soit la taille de l'entreprise, elle est le point de rencontre d'hommes et de femmes qui consacrent à leur travail un temps comparable à celui de leur vie privée ou familiale. Dès que l'entreprise atteint une certaine taille, le corps social se structure, la législation sociale impose à partir d'un certain nombre de salariés la mise en place des délégués du personnel, le comité d'entreprise (à partir de 50 salariés), le comité d'hygiène de sécurité et des conditions de travail. Aujourd'hui, l'entreprise ne fournit plus seulement au salarié un travail et un salaire, on attend d'elle des avantages, de la sécurité, des compléments salariaux...

2. La prise en compte par le droit du fait social

Au cours du 19ème siècle, 2 lois importantes marquent l'histoire du droit du travail.
La loi du 25 mai 1964 qui supprime le délit de coalition c'est à dire que la grève devient licite.
La loi du 21 mars 1884 qui donne au syndicat une existence légale.
Au 20ème siècle, plusieurs étapes marquent l'évolution du droit du travail :
- 1936 Naissance du droit du travail collectif avec les accords de Matignon (semaine de 40 heures, congés payés, délégués du personnel, conventions collectives).

[...] 1. L'environnement : source de contrainte

L'environnement a une incidence sur le fonctionnement de l'entreprise. Il agit sur les facteurs de production à savoir :
- Sur le coût des facteurs de production (coûts des matières premières, l'augmentation des coûts salariaux, augmentation des cotisations sociales...).
- Sur la combinaison des facteurs de production. (réorganisation lors du passage au 35 heures). Il agit sur la demande. Soit il entraîne une diminution de la demande (en période de crise, diminution de pouvoir d'achat des ménages), une saturation du marché. Sur la nature de la demande comme par exemple les évolutions des modes de consommation.

2. L'environnement : source d'opportunité

Le changement de mentalité des consommateurs, c'est à dire la prise en compte de l'écologie qui favorise l'essor des produits biologiques, qui ne nuisent pas à l'environnement. Les nouvelles règlementations, c'est à dire le tri sélectif, lois sur le recyclage des emballages, ouverture de nouveaux marchés grâce à la mondialisation (...)

Extraits

[...] Les produits en phase de maturité doivent pouvoir financer les produits qui sont en phase de lancement. C. La gamme C'est un groupe de produits qui ont la même fonction qui répondent à un même besoin et qui sont proposés par un fabricant. Une gamme est définie par trois paramètres : La longueur de la gamme : nombre total de produits différents comme par exemple le nombre total de véhicules proposé par telle ou telle marque. La largeur de la gamme : nombre de lignes de produits comme par exemple dans l'automobile, pour une marque donnée, c'est le nombre de modèles différents. [...]

[...] Fonctions environnementales On recherche la protection de l'environnement, c'est à dire utiliser des matériaux biodégradables, faire du recyclage La stylique Elle modèle le produit en agissant sur sa forme, les couleurs, le poids et la fonctionnalité. Cela permet de donner une image au produit. B. La vie du produit Les ventes d'un produit passent par 4 phases successives plus au moins longues. Schéma lancement croissance maturité déclin Étape 1 : Lors du lancement, les ventes sont faibles et les dépenses pour l'entreprise sont élevées. Les dépenses sont liées à la production, la distribution, la publicité . [...]

[...] Ex : Atelier de montage Il y a l'implantation en cellule ou en ilot, les outils de production sont regroupés pour créer des ateliers autonomes c'est à dire capables de fabriquer le produit ou seulement une partie du produit. Toute entreprise a le choix entre faire elle même ou faire faire. La décision sera prise en étudiant les coûts L'analyse de la valeur C'est une méthode qui recentre l'entreprise sur son produit, sur l'adéquation de celui-ci à son marché (répond aux attentes du consommateur) et sur la préoccupation permanente de se performance économique. B. Les outils mathématiques 1. [...]

[...] L'entreprise doit anticiper et prévoir des produits de remplacement. L'évolution du produit est influencée par le progrès technique comme les ordinateurs, l'activité des concurrents qui proposent des produits plus performants, la modification des besoins et des goûts des consommateurs qui influencent la vie des produits comme par exemple la diminution des ventes de le bénéfice réalisé sur le produit. Tout produit a une durée de vie limitée, mais une entreprise peut décider de relancer son produit. Une entreprise ne peut pas vivre que d'un seul produit. [...]

[...] Mac Grégore : il a développé la théorie X et la théorie Y. La théorie X repose sur les principes suivants : l'homme n'est pas fait pour travailler donc il doit être motivé et il recherche avant tout la sécurité et il fuit les responsabilités. La théorie Y repose sur les éléments suivants : le travail n'est ni agréable, ni déplaisant, l'homme est capable de déterminer des objectifs et de les réaliser et l'homme ne craint pas les responsabilités au contraire, pour lui c'est un moyen d'enrichissement et d'intérêt au travail. [...]