La croissance économique est une notion quantitative que l'on définit habituellement comme l'augmentation soutenue et durable du PIB (Produit Intérieur Brut) : c'est l'augmentation durable de la production de biens et services accompagnée d'une augmentation du niveau de vie/pouvoir d'achat. La croissance économique peut être extensive (la croissance repose sur la croissance des facteurs de production traditionnels : capital et travail) ou intensive (sa dynamique repose sur les gains de productivité) ...
[...] PIB non-marchand : ensemble des richesses produites par des activités et des organismes à but non lucratif. La production non marchande mesurée par le PIB non marchand regroupe l'ensemble des services rendus à titre gratuit ou quasi-gratuit (c'est-à- dire à un tarif inférieur au coût moyen de production). Le PIB non marchand est réalisé essentiellement par les administrations. La quasi-totalité (98 de la production non marchande est effectuée par les administrations publiques, une plus faible part, par les administrations privées Les administrations publiques satisfont des besoins collectifs de sécurité, de justice, de santé, d'enseignement, de recherche. [...]
[...] Le fordisme a contribué a une hausse de la consommation finale grâce à des revenus appropriés et à aussi contribué à la production avec le travail à la chaîne. Après la guerre, les différents accords du GATT (1947) vont promouvoir une baisse des droits de douane et autres barrières protectionnistes, ce qui va favoriser les échanges. Maddison, pour expliquer la croissance, distingue : -des causes ultimes Les causes ultimes :il fait référence à la dimension politique pour analyser la croissance et il fait aussi référence à la dimension sociologique (la religion peut être un facteur de la croissance) -des causes immédiates Ce qu'il appelle les causes immédiates de la croissance, ce sont les moteurs et facteurs de la croissance. [...]
[...] La croissance n'assure pas forcément le développement durable. ( Voir dissertation : Faut-il limiter la croissance ? La notion de développement durable repose sur trois dimensions : - écologique, - sociale, - économique. Il s'agit de respecter l'environnement en répondant aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. (=>mondialisation). La croissance n'est donc plus une fin en soi, c'est une condition nécessaire à la réalisation du développement. **valeurs : idéal vers lequel une société tend normes : comportements et manières de faire et de penser propre à une société Croissance économique (sources et limites) et développement Economistes et théoriciens de référence : Walt Whitman Rostow : Economiste néoclassique américain Adam SMITH : 1723-1790 Economiste libéral écossais Max Weber : 1864-1920 Sociologue et économiste allemand Amartya Sen : Amartya Sen : 1933- .Economiste indien (prix Nobel 1998) . [...]
[...] La croissance et le développement induisent des changements dans l'organisation sociale (sociétés plus mobiles, plus démocratiques, plus protectrices ) qui favorisent à leur tour la croissance et le développement Limites de la croissance et les explications du sous développement Les limites du PIB comme indicateur Le PIB ne comptabilise pas toutes les créations de richesses : Le poids de l'économie informelle Les activités informelles «échappent à la mesure de la production par la Comptabilité Nationale. La production économique réelle est donc sous- estimée. Cette sous-estimation est variable selon les pays et les époques ce qui peut provoquer des erreurs d'interprétation. [...]
[...] Nous sommes entrés dans l'ère de la croissance molle Cette brutale et importante expansion économique a entraîné des bouleversements Les mutations sectorielles. Toute croissance s'accompagne de transformations sectorielles qui a leur tour favorisent la croissance. On assiste ainsi à la transformation des structures productives : certaines branches régressent (le textile, la sidérurgie) tandis que d'autres connaissent une progression très rapide (informatique). On est passé d'une économie agricole à une économie industrielle, puis à une économie post- industrielle où dominent les services, par le biais de glissements sectoriels. [...]
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