[...] Les préférences et les différentes hypothèses
On considère que le consommateur à des goûts bien définis et qu'il va faire des choix cohérents.
Il existe 3 axiomes (hypothèse fondamentale) concernant les préférences du consommateur :
- La complétude : on suppose que le consommateur est toujours capable de faire un choix.
- La réflexivité : on suppose que tout panier de biens est au moins aussi désirable que lui-même.
- La transitivité : on suppose que le consommateur est toujours capable de classer logiquement ses différents paniers de biens par ordre de préférence.
Si ces 3 axiomes ne sont pas en présence, le consommateur n'est pas rationnel. Au contraire, le consommateur est rationnel dans un cadre cohérent.
A côté de cela, il existe des hypothèses (pas forcément vérifiées) sur les préférences du consommateur :
- L'hypothèse de monotonie (ou non saturation) : supposer que l'on a des préférences monotones, c'est supposer que le consommateur préfère toujours des paniers plus remplis à des paniers moins remplis. Cette hypothèse sera vérifiée lorsque l'on a des biens dits « désirables » mais aussi sans phénomène de saturation.
- L'hypothèse de convexité : le consommateur préfère toujours des paniers moins mélangés à des paniers plus mélangés.
[...] Graphiquement, on a des courbes d'indifférence qui ont une pente positive : ce sont des courbes croissantes, droite, droites concaves ou droites convexes.
Ces courbes d'indifférence correspondent à des paniers où l'un des deux biens seulement est neutre. Si les deux biens étaient neutres, aucun panier de biens n'apporterait de satisfaction au consommateur.
Les biens discrets (opposé de continu)
Un bien discret est un bien que l'on peut consommer, disponible, en nombre entier. C'est donc le cas de la plupart des biens.
Exemple : Un jean
Quand on a un bien continu, alors on ne peut tracer des courbes d'indifférence. Si on a affaire à un bien discret, on tracera un grand nombre de points.
Ceci dit, on va plutôt utiliser des courbes d'indifférence pour des biens discrets en se basant sur le fait qu'un bien peut être considéré comme continu dès lors que le consommateur a la possibilité de le consommer en grand nombre.
Le Taux Marginal de Substitution (TMS)
On va considérer la pente de la tangente au point considéré, appelé taux marginal de substitution.
Définition : Le TMS représente la quantité de bien 2 à laquelle le consommateur renonce pour obtenir une unité supplémentaire de bien 1, sa satisfaction restant inchangée. (...)
[...] Introduction à l'analyse économique Chapitre introductif Ouvrages : Microéconomie de Robert S. Pindyck et Daniel L Rubinfeld, PEARSON Principes d'économie moderne, Carl E. Walsh, Jean-Dominique Lafay et Françoise Nouguès, De Beck Section I : Qu'est-ce que l'analyse économique Définition et notions clés Constat : Les individus ont des besoins nombreux et ilimités (manger, s'instruire, se distraire Pour les satisfaire, les ressources sont limitées (temps, argent, matières premières, nourriture RARETE : comprendre les choix individuels des différents agents (consommateurs, investisseurs, producteurs o Quel bien choisir pour quel revenu ? [...]
[...] Un bien neutre est un bien dont le consommateur ne se préoccupe pas, qui l'indiffère parfaitement, ne change pas sa satisfaction. Exemple : le thé (bien désirable) et le sucre (bien neutre) Tasse de thé 4 Courbes d'indifférence Morceaux de sucre Les courbes sont horizontales parce que l'on a placé le bien neutre en abscisse. Ces courbes d'indifférence correspondent à des paniers où l'un des deux biens seulement est neutre. Si les deux biens étaient neutres, aucun panier de biens n'apporterai de satisfaction au consommateur. On ne pourrait donc pas représenter ces courbes d'indifférence puisque leur niveau d'utilité serait nul. [...]
[...] Variation du prix d'un bien et modification de sa demande Biens ordinaires et biens Giffen A B Si p1 augmente, la demande de bien 1 diminue. Il s'agit de bien ordinaire. A B Si p1 augmente, la demande de bien 1 augmente. Il s'agit de bien Giffen. La plupart du temps, lorsque le prix d'un bien augmente, sa consommation diminue. Mais il est néanmoins possible de trouver certains biens pour lesquels on obtient une relation allant dans le même sens entre prix et demande. Il s'agit alors de biens Giffen. Ils sont rares. [...]
[...] Cette rationalité fait débat dans l'analyse économique mais se justifie selon Friedman (1953) par la métaphore des joueurs de billards. Métaphore des joueurs de billard de Friedman (1953) : Le jeu de billard est régit par les lois complexes de la mécanique, connues par des physiciens aguerrit. Les champions de billards ne les connaissent pas mais arrivent à gagner. On peut donc dire que tout se passe comme s'ils les connaissaient alors que ça n'est pas le cas. Mais ils maximisent leur gain sans calculer toutes les trajectoires possibles. [...]
[...] En d'autres termes, lorsqu'on atteint un certain degré de richesse, une augmentation supplémentaire du revenu n'est quasiment plus utilisée pour l'achat de biens alimentaire mais sera utilisé pour d'autres types de dépenses. La courbe d'Engel associée aux biens de nécessité. - La part consacrée aux besoins primaires (habillement, logement, chauffage, électricité) est à peu près constante quelque soit l'importance du revenu. - La part des besoins superflus (éducation, santé, loisirs) augmente au fur et à mesure que le revenu augmente. La courbe associée aux biens de luxe correspond à cette loi. Aujourd'hui, la première et la troisième loi d'Engel sont vérifiées. [...]
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