Présentation des principaux courants de la pensée économique, des physiocrates aux monétaristes tout en ressituant les auteurs majeurs et leurs écrits, et développant leurs théories.
[...] II-Le Libéralisme : A-Les Physiocrates : Courant du XVIIIe reflétant une économie majoritairement agricole mais donnant une première représentation globale du circuit économique. Il existe pour eux trois classes : la classe productive (celle des travailleurs de la terre), la classe des propriétaires et la classe stérile (celle des artisans). Seul le travail agricole est à même de créer des richesses en dégageant un produit net (différences entre la production et la part de celle-ci utilisée par les travailleurs pour leur propre subsistance et les semences). [...]
[...] La prospérité de ce pays vient en effet de l'afflux direct de métaux en provenance de son empire colonial. En France, on parle d'industrialisme (ou de colbertisme) : on agit directement sur le stock de métaux par le biais des industries. L'Etat encourage alors les manufactures, afin de vendre à l'étranger et de rapatrier l'or utilisé comme moyen de paiement. Les manufactures bénéficient donc d'avantages fiscaux et de subventions. D'autre part, l'Etat protège l'économie intérieure en imposant des tarifs douaniers exorbitants sur les produits importés pouvant concurrencer des produits nationaux. [...]
[...] Selon son analyse, les salaires sont fixés au niveau le plus bas mais permettant la survie des travailleurs. C'est la notion de salaire de subsistance. IV-Les Néo-classiques : Née en réaction au marxisme, l'Ecole néo-classique apparaît lors de la publication de trois œuvres au début des années 1870 : La Théorie de l'économie politique de Jevons, les Eléments d'économie politique pure de Walras et les Principes d'économie politique de Menger. C'est ce qu'on appelle la Révolution marginale au sens que ses penseurs raisonnent au niveau micro-économique en considérant, par exemple la dernière unité produite (notion de coût marginal). [...]
[...] A-Les monétaristes : Le monétarisme, dont le leader est Milton Friedman (prix Nobel d'éco en 1976), explique l'inflation par la quantité de monnaie en circulation. Il prône l'emploi d'instruments monétaires pour la politique économique et le flottement des monnaies comme système monétaire idéal. Selon eux, l'agent économique, lorsqu'il voit son revenu augmenter, consomme plus dans un premier temps mais devant l'inflation, il a tendance à thésauriser, ce qui freine l'activité économique et ramène le taux de chômage à son niveau initial. [...]
[...] L'Etat doit aussi éviter toute intervention économique en laissant le marché révéler les préférences de chacun. Toute volonté de limitation de la liberté individuelle provoque des effets pervers et brouille le fonctionnement normal du marché. Ouvrage majeur : -Une Théorie de la fonction de consommation de Milton Friedman B-La NEC : L'analyse de Friedman est prolongée par les travaux de la Nouvelle Economie Classique dont les principaux représentants sont Lucas, Sargent et Wallace. Leur position est plus radicale que celle des monétaristes. [...]
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