Ouverture internationale et mondialisation

Résumé du document

Mondialisation : émergence d'un vaste marché mondial des biens, des services, des capitaux et de la force de travail, s'affranchissant de plus en plus des frontières politiques des États, et accentuant les interdépendances entre les pays.

Internationalisation des échanges : élargissement du champ d'activité d'une Ese ou d'une économie au-delà du territoire national, résulte de l'essor des échanges internationaux, résultat d'une ouverture croissante des économies.

L'idée de la mondialisation comme étant un espace mondial interdépendant n'est pas nouvelle. Dès le 2ème s. avant JC, Polybe en faisait déjà le constat. La mondialisation, telle que nous la connaissons aujourd'hui, a débuté il y a un siècle et demi.

Mondialisation économique : 3 stades
- Internationalisation des échanges dès le 19ème siècle (augmentation du volume des biens et services échangés).
- Internationalisation de la production après la 2nde Guerre mondiale (Développement des FMN).
- Internationalisation financière depuis les années 1980 (globalisation)

I ? L'échange international, facteur de croissance et de développement ?

Commerce extérieur : ensemble des flux d'exportations et d'importations de marchandises (biens) entre un pays et le reste du monde.

Commerce international (mondial) : flux de marchandises (biens) faisant l'objet d'échanges entre nations. Il est mesuré par le total des exportations mondiales. Au sens large, sont également comptabilisés les flux de services.

Échanges internationaux : ensemble des opérations commerciales et financières réalisées par les agents économiques résidant dans des pays différents. Ils recouvrent les flux de marchandises, de services, de travailleurs et les mouvements de capitaux.

A/ Les échanges internationaux et leur mesure

1) Pourquoi échange-t-on entre pays ?

a. Rôle des importations
Les matières premières, les biens d'équipement, les biens de consommation et les services permettant de répondre aux besoins de plus en plus diversifiés des individus car un pays ne dispose pas de tous les biens et services nécessaires pour consommer et de toutes les matières premières pour produire. Un pays ne peut produire à un coût et à une qualité efficaces tous les biens et services dont il a besoin : problème de compétitivité (...)

Extraits

[...] La globalisation financière : désigne la mondialisation du marché des capitaux. Elle a fait disparaître les frontières entre les marchés financiers. Ce processus est né durant les années 80 et correspond, dans l'ordre financier, à la mondialisation des activités productives. Trois conditions ont été nécessaires à la mise en place, c'est la règle des " trois D " : Désintermédiation : c'est le recours direct entre ceux qui ont des capacités de financement et ceux qui ont des besoins de financement. [...]

[...] Des limites au fonctionnement de l'OMC Depuis 1995, six conférences ont été réunies dans le cadre de l'OMC : Singapour (1996), Genève (1998), Seattle (1999), Doha (2001), Cancun (2003), Hongkong (2005). Seattle : les " antimondialistes " ont mis en échec l'ouverture du " round du millénaire Doha : depuis 2001, le cycle de négociation mené par l'OMC est le Cycle de Doha, cycle axé sur le développement, les PMA doivent mieux profiter des avantages du libéralisme économique ; problème de l'accès aux médicaments génériques pour ces pays. Cancun : Pays riches et pays en développement s'opposent sur les modalités de la libéralisation des échanges. [...]

[...] Le mouvement antimondialisation organise des contre forums s'opposant à une mondialisation de type libéral. Ainsi, un forum social destiné à faire valoir le droit des peuples face aux marchés et aux FTN s'est tenu à plusieurs reprises. Porto Alegre (Brésil) : lieu du forum social mondial. Crée dans cette ville en 2001, notamment à l'initiative de l'association ATTAC, il s'oppose au forum économique de Davos (Suisse) qui réunit tous les ans l'élite politique et économique libérale. Forum de Davos : fondation à but non lucratif dont le siège est à Genève. [...]

[...] Conclusion Une nouvelle gouvernance mondiale tente de se mettre en place. La mise en place d'une telle régulation se heurte à la difficulté d'obtenir l'accord de tous, ou même d'un nombre important de pays, sur ces normes. Elle est difficile, également, du fait que de nombreux Etats considèrent ce type de régulation comme une atteinte à leur souveraineté, à la résistance des FMN qui ne sont pas prêtes à voir se réduire les libertés qui sont les leurs aujourd'hui et à laisser amputer leurs profits, et enfin à l'absence d'une police internationale. [...]

[...] Taux de change : prix d'une monnaie exprimé par rapport à une monnaie étrangère. Son niveau et ses variations dépendent de plusieurs facteurs : - La variation de l'offre et de la demande sur le marché des changes - L'inflation, Le solde extérieur, Le taux d'intérêt - Les facteurs psychologiques : selon le principe de prophétie autoréalisatrice, si la majorité des opérateurs sur le marché des changes estime qu'une devise va s'apprécier, elle va effectivement s'apprécier. Cela va entraîner une bulle spéculative qui va éclater quand la majorité des opérateurs sur le marché des changes va estimer que la devise a atteint une valeur critique, et se met en position de vendeur. [...]